Journée mondiale du climat
Environnement

8 astuces pour réduire son impact carbone à l’occasion de la Journée mondiale du climat

Publié le 8 décembre 2025

8 décembre : une journée pour prendre le climat à bras-le-corps

Chaque année, le 8 décembre, la Journée mondiale du climat est l’occasion de réfléchir à ce que nous pouvons faire, chacun à notre niveau, pour soutenir la transition écologique. Cette journée a été créée à l’initiative de plusieurs ONG afin de rappeler l’importance d’une mobilisation collective et concrète.

En France, les émissions de gaz à effet de serre sont en baisse, mais certains secteurs demeurent particulièrement émetteurs. Les transports restent le premier poste, suivis par l’agriculture, l’industrie manufacturière et le résidentiel-tertiaire. Autrement dit : si des progrès sont réalisés, le rythme doit s’accélérer.

Aujourd’hui, bien que les décisions publiques et les engagements des entreprises soient essentiels, les choix du quotidien contribuent eux aussi à réduire les émissions. Une initiative individuelle ne change pas tout, mais additionnées, des millions d’actions peuvent réellement peser.

C’est dans cet esprit que nous vous proposons 8 astuces concrètes pour la Journée mondiale du climat : des gestes accessibles, qui s’inscrivent dans une démarche de consommation plus responsable, d’énergie plus verte et d’habitudes plus durables.

8 décembre une journée pour prendre le climat à bras-le-corps

Astuce n°1 : Commencer par calculer son empreinte carbone

Avant de chercher à réduire son impact carbone, il est utile de savoir d’où l’on part. C’est tout l’intérêt de l’empreinte carbone : elle permet de mettre des chiffres derrière nos intuitions, de comprendre quels aspects de notre mode de vie pèsent le plus sur le climat… et lesquels sont déjà plutôt sobres.

Cette première étape n’a rien de compliqué. Elle consiste à prendre un peu de recul, à répondre à quelques questions sur son logement, ses déplacements, son alimentation ou sa consommation, puis à laisser un calculateur d’empreinte carbone faire le reste. L’outil officiel recommandé en France est Nos Gestes Climat, développé par l’Agence de la transition écologique (ADEME).

Qu’est-ce qu’une empreinte carbone au juste ?

L’empreinte carbone est un indicateur qui mesure la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise pour répondre à nos besoins :

  • Se chauffer et se loger ;
  • Se déplacer (voiture, train, avion, etc) ;
  • Se nourrir ;
  • Acheter des biens (vêtements, équipements, loisirs, etc) ;
  • Utiliser des services et des outils numériques.

Contrairement aux émissions dites “territoriales”, qui comptabilisent ce qui est émis sur le sol français, l’empreinte carbone inclut aussi les émissions générées à l’étranger pour fabriquer les biens et services que nous importons. Autrement dit, un vêtement produit à l’autre bout du monde et acheté en France est bien pris en compte dans l’empreinte carbone de la France.

Cet indicateur est donc particulièrement utile pour parler du mode de vie des ménages, et pas seulement de l’industrie ou de la production d’énergie.

Pourquoi utiliser un calculateur d’empreinte carbone ?

Nous pensons parfois savoir ce qui pèse le plus dans notre impact carbone, mais la réalité réserve des surprises. Pour y voir clair, le meilleur outil reste le calculateur d’empreinte carbone.

En quelques minutes, il vous donne une estimation annuelle de vos émissions, exprimées en tonnes de CO₂e, et les répartit par grands postes : logement, transport, alimentation, consommation, services. L’objectif n’est pas d’obtenir une valeur parfaite au kilo près, mais une photo fiable de votre mode de vie pour identifier les leviers les plus efficaces.

Aujourd’hui, la moyenne française est autour de 9 tonnes de CO₂e par an, alors que l’objectif pour 2050 est de 2 tonnes.

Un point de départ, pas un jugement

C’est un point important à rappeler : calculer son empreinte carbone n’est pas un examen. Ce qui compte, c’est de disposer d’un repère de départ. Une sorte de photo à l’instant T, qui permet ensuite de :

  • Choisir une ou deux actions réalistes à mettre en place ;
  • Suivre, si on le souhaite, l’évolution de son empreinte dans le temps ;
  • Se fixer des objectifs progressifs, en fonction de sa situation et de ses contraintes.

Cette approche évite de vouloir tout changer d’un coup et privilégie au contraire une logique de progrès pas à pas.

Pourquoi utiliser un calculateur d’empreinte carbone

Astuce n°2 : Chauffer moins, mieux… et plus vert

Chauffer son logement représente à la fois un enjeu pour le confort, un poste majeur dans les dépenses énergétiques, et un levier non négligeable pour réduire son empreinte carbone. En tant que fournisseur d’électricité verte, la bellenergie vous invite à adopter des gestes simples pour un chauffage plus responsable.

Baisser un peu le thermostat, gagner beaucoup côté climat

Un geste tout simple, mais terriblement efficace : réduire la température d’1 °C. Selon l’ADEME, cette petite baisse permet de réaliser environ 7% d’économies d’énergie sur la période de chauffe. Et la différence ? Presque imperceptible pour vous, mais énorme pour la planète et votre portefeuille.

Pour un confort optimal, la règle est simple :

  • 19 °C dans les pièces à vivre ;
  • 16 à 17 °C dans les chambres ;
  • 22 °C dans la salle de bain, uniquement quand vous l’utilisez.

Ce petit ajustement, combiné à une programmation intelligente (thermostat connecté, baisse la nuit ou en cas d’absence), peut transformer votre facture… et votre impact carbone.

Miser sur une maison mieux isolée

Le confort thermique n’est pas seulement une question de température : il dépend aussi de la qualité de l’isolation du logement. Une maison ou un appartement bien isolé retient la chaleur plus longtemps, réduit les pertes, et permet de chauffer moins tout en restant confortable.

Pour agir, pensez aux éléments suivants :

  • Combles, grenier : vérifier l’isolation ou la renforcer ;
  • Fenêtres et portes : calfeutrage, remplacement si nécessaire, ou simple rideaux thermiques ;
  • Volets : les fermer quand la nuit tombe représente un petit geste qui peut avoir un grand impact sur la déperdition.

En améliorant l’isolation, vous pour­rez réduire vos besoins de chauffage, donc vos émissions de CO₂ et votre facture énergétique. C’est un cercle vertueux.

Miser sur une maison mieux isolée

Choisir une énergie plus propre et un fournisseur engagé

Au-delà des gestes techniques, choisir une offre d’énergie verte complète la démarche. En tant que fournisseur d’électricité verte, la bellenergie soutient la production d’énergies renouvelables en France et s’inscrit dans une logique d’accompagnement.

Ainsi :

  • Opter pour une offre d’électricité 100% verte (certifiée par des Garanties d’Origine) ;
  • Vérifier l’origine de l’énergie et l’engagement du fournisseur dans la transition énergétique ;
  • Combiner cela avec des gestes efficaces au quotidien pour maximiser l’impact.

Astuce n°3 : Réinventer ses trajets : moins de kilomètres, plus de mobilité douce

En France, le transport reste le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre, représentant environ 34% des émissions nationales en 2023. Et malgré les progrès technologiques, ses émissions diminuent trop lentement. Bonne nouvelle : chacun peut agir, sans forcément bouleverser son quotidien. L’idée ? Moins de kilomètres, plus de mobilité douce.

Faire bouger le quotidien : marche, vélo, transports en commun

Pour les trajets courts, la voiture n’est pas la seule option. D’après l’Insee en 2024, 40% des déplacements domicile-travail de moins de 5 km se faisaient encore en voiture, alors qu’ils pourraient être réalisés à pied ou à vélo. Ces alternatives sont non seulement plus vertueuses, mais aussi souvent plus rapides en zone urbaine densifiée.

Selon l’ADEME, si la marche et le vélo prenaient plus de place dans nos habitudes, les émissions liées à la mobilité locale pourraient baisser de 15%.

Lorsque les distances ou conditions ne le permettent pas, privilégier les transports en commun offre un vrai levier. Bus, tram, métro ou train : en mutualisant les trajets, les émissions par personne diminuent nettement.

Astuce : repérez sur une semaine quels trajets auto pourraient être remplacés par un mode de transport plus doux ou partagé, puis lancez-vous !

Covoiturage, télétravail : moins de trajets, moins d’émissions

Les trajets domicile-travail représentent souvent une part importante de notre bilan mobilité. En optant pour le covoiturage, on réduit le nombre de véhicules en circulation, donc les émissions associées. De nombreuses plateformes rendent ce geste simple à organiser.

Le télétravail, de son côté, permet de supprimer les trajets quotidiens. Par exemple, 2 jours par semaine peuvent alléger l’empreinte liée aux déplacements.

Ajoutez à cela une conduite plus sobre : éviter les accélérations et freinages brusques, limiter la vitesse sur routes secondaires, grouper les courses, etc. Chaque petit geste compte.

L’avion, de temps en temps… mais pas par habitude

L’avion est un mode de transport à forte intensité carbone : lorsqu’on peut choisir un train ou un bus, le gain est souvent important, en effet l’avion émet 20 à 50 fois plus de CO₂ qu’un train. Cela dit, il ne s’agit pas de culpabiliser, mais de choisir en connaissance de cause.

Si un vol s’impose : privilégier un trajet direct, compenser les émissions, ou réduire les déplacements ailleurs pour équilibrer.

Astuce n°4 : Mettre son assiette au régime carbone

Changer ses habitudes alimentaires n’est pas simplement un geste personnel : c’est un moyen concret de faire baisser son empreinte carbone.

Plus de végétal dans l’assiette, moins de CO₂ dans l’air

L’alimentation représente en moyenne autour de 22% de l’empreinte carbone individuelle en France. Parmi les facteurs qui alourdissent ce bilan : la consommation de viande rouge issue de ruminants, la consommation de viandes blanches ainsi que la production de produits laitiers.

Concrètement : remplacer 1 ou 2 repas par semaine par une version végétarienne (légumes, légumineuses, céréales complètes) permet déjà de réduire significativement les émissions liées à l’alimentation.

Le végétal ne signifie pas “moins bon” : c’est une invitation à explorer de nouvelles recettes, diversifier les protéines, découvrir les légumineuses et légumes oubliés.

Manger de saison, c’est bon pour le climat et le porte-monnaie

Manger local et de saison, c’est réduire les émissions liées au transport, à la production sous serre et à l’importation. Par exemple, certains légumes consommés hors saison peuvent avoir un bilan carbone bien plus élevé que ceux produits localement et coupés à maturité.

Au-delà de l’impact carbone, c’est une bonne nouvelle aussi pour le budget et le goût : des produits de saison sont souvent moins chers et plus savoureux.

La belle astuce

Gardez un calendrier des fruits et légumes de saison dans la cuisine. Et si possible, optez pour le circuit court : marché, AMAP, ou drive fermier.

Stop au gaspillage : cuisiner ce qu’on a déjà

Chaque année, un Français jette en moyenne 19 kg de nourriture encore comestible. Résultat : des émissions inutiles de CO₂, des ressources gaspillées.

Pour éviter le gaspillage, quelques réflexes simples suffisent :

  • Faire une liste de courses avant d’aller au magasin, pour éviter les achats impulsifs ;
  • Ranger son frigo pour mieux voir ce qu’il reste, utiliser d’abord les produits proches de la date limite ;
  • Cuisiner les restes, donner une seconde vie aux légumes fanés, ou congeler des portions.

En plus de réduire les déchets, ces gestes réduisent la longueur de votre ticket de caisse et renforcent un mode de vie plus sobre et plus durable.

Astuce n°5 : Changer son usage du numérique

Nous n’y pensons pas toujours, mais nos gestes numériques ont eux aussi une empreinte carbone. En 2023, le numérique a représenté environ 3,4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En France, la majorité des émissions est liée à la fabrication, la distribution et la fin de vie des équipements numériques. Ces étapes représentent environ 60% de l’empreinte carbone du secteur, tandis que l’usage pèse qu’environ 40%. Cela signifie qu’un appareil “pollue” surtout avant même sa première utilisation.

Et un autre défi se dessine déjà : l’essor rapide de l’intelligence artificielle générative, particulièrement énergivore, qui pourrait multiplier la demande en puissance de calcul dans les années à venir.

Garder son smartphone plus longtemps, le vrai geste qui compte

Selon l’ADEME, près des trois quarts de l’impact environnemental d’un smartphone proviennent de sa fabrication. Extraction de métaux rares, transformation, assemblage, transport : un seul téléphone mobilise environ 70 matériaux différents, dont certains sont rares ou extraits dans des conditions sociales difficiles. À la clé : pression sur les ressources, pollution, gaz à effet de serre.

C’est pourquoi augmenter la durée de vie de son smartphone est le geste le plus puissant pour réduire son empreinte numérique. Et cela peut commencer par des actions très simples :

  • Protéger l’appareil (coque, verre trempé) pour éviter les casses ;
  • Éviter les surchauffes : soleil, utilisation intensive, charge inadaptée ;
  • Remplacer la batterie plutôt que changer tout le téléphone ;
  • Privilégier un appareil reconditionné.
Garder son smartphone plus longtemps, le vrai geste qui compte

Streaming, cloud, e-mails… et maintenant l’IA : alléger son quotidien numérique

Nos usages numériques ont explosé, notamment le streaming vidéo, qui représente une part importante du trafic mondial. Regarder une série ou un film en très haute définition consomme davantage de données et sollicite plus de serveurs. Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à Netflix ou YouTube, mais qu’on peut privilégier une qualité adaptée à son écran.

Le stockage en ligne, le tri des photos ou encore l’usage des applications du quotidien ont aussi un impact. Et un nouvel acteur s’ajoute désormais à ces usages : l’intelligence artificielle générative.

Quelques gestes simples peuvent alléger votre empreinte numérique :

  • Réduire la résolution vidéo quand la haute définition n’est pas nécessaire ;
  • Télécharger un contenu plutôt que le streamer plusieurs fois ;
  • Limiter le stockage inutile dans le Cloud ;
  • Trier régulièrement e-mails, photos, doublons (surtout les pièces jointes lourdes) ;
  • Utiliser l’IA avec discernement, pour ce qui facilite vraiment le quotidien ;
  • Couper les équipements en veille prolongée (box, TV, consoles).

Réparer, revendre, recycler ses équipements

Le numérique responsable passe aussi par une meilleure gestion de la “fin de vie” des appareils. Plutôt que de laisser un vieux téléphone dormir dans un tiroir, on peut le revendre, le donner, ou le faire recycler dans une filière spécialisée. Les métaux qu’ils contiennent ont de la valeur et peuvent être réutilisés dans la fabrication de nouveaux équipements.

Réparer permet d’éviter d’acheter neuf, recycler permet de réduire l’extraction de matières premières, revendre permet de donner une seconde vie à un appareil encore fonctionnel. Trois gestes complémentaires, simples à mettre en œuvre, et qui réduisent nettement l’empreinte globale du numérique.

Astuce n°6 : Consommer moins, mais mieux : réemploi, location, seconde main

Dans un monde globalisé, notre consommation ne s’arrête pas aux produits fabriqués en France : elle inclut aussi les émissions générées à l’étranger. Lorsque l’on tient compte des importations, plus de la moitié de l’empreinte carbone de la France est liée à des biens ou services consommés, mais produites à l’étranger.

Autrement dit : derrière un vêtement “peu cher”, un meuble ou un gadget électronique, se cachent parfois beaucoup d’énergie, de matières premières et d’émissions, bien avant que l’article n’arrive chez vous.

Adopter des gestes de consommation plus responsables permet donc non seulement de réduire les émissions, mais aussi de limiter vos dépenses. Voici trois axes simples et puissants.

Avant d’acheter, se demander “en ai-je vraiment besoin ?”

Premier réflexe : questionner l’achat. Chaque produit neuf mobilise des ressources, de l’eau, de l’énergie… et génère des émissions. Parfois, la meilleure option, c’est de ne pas acheter du tout. Ou d’attendre. Cette sobriété choisie est le premier pas vers une consommation plus responsable.

La seconde main, le meilleur ami du climat

Acheter d’occasion, c’est prolonger la vie des objets et éviter la production d’un neuf. Résultat : moins d’extraction de matières premières, moins de transport, moins d’émissions. Selon l’ADEME, un smartphone reconditionné est en moyenne 8 fois moins impactant pour l’environnement qu’un neuf.

Et la seconde main ne se limite plus aux vêtements : meubles, électroménager, high-tech, livres… tout y passe. Friperies, ressourceries, plateformes comme Vinted ou Leboncoin : le choix est vaste, et souvent économique.

Réparer plutôt que remplacer systématiquement

Un appareil cassé ? Un vêtement troué ? Avant de le jeter ou de racheter, pensez réparation. Corderies, ateliers de réparation, “repair cafés” sont des lieux où prolonger la vie des objets.

Réparer permet de repousser la production d’un nouveau bien et de réduire l’usage de matières premières. C’est un geste concret pour l’environnement et le climat, qui s’inscrit aussi dans une logique économique : cela coûte souvent moins que le remplacement complet.

Réparer plutôt que remplacer systématiquement

Et si on louait plutôt que d’acheter ?

Une perceuse utilisée 10 minutes par an ou une valise pour deux voyages… Ces objets dorment la plupart du temps. La solution ? Location ou prêt. De nombreuses plateformes permettent d’emprunter du matériel de bricolage, de sport ou de voyage à moindre coût. Moins d’objets inutiles, moins de production et plus de place chez soi.

Astuce n°7 : Adapter son logement au climat qui change

L’été dure désormais plus longtemps. Les vagues de chaleur sont plus précoces, plus intenses, plus fréquentes. Face à ce défi, la climatisation apparaît comme une solution immédiate, mais pas toujours durable. Elle consomme beaucoup d’énergie, rejette de la chaleur à l’extérieur et peut aggraver les îlots de chaleur urbains. Pour autant, il existe des alternatives simples et efficaces pour rester au frais sans faire exploser ses émissions.

Rester au frais sans faire exploser ses émissions

Plutôt que d’enclencher la climatisation en plein après-midi, pourquoi ne pas miser d’abord sur des solutions passives ?

  • Fermer les volets ou stores pendant les heures les plus chaudes ralentit l’entrée de chaleur dans le logement ;
  • Installer des protections solaires extérieures ou des stores occultants limite l’effet “serre” ;
  • Ouvrir la nuit dès que la température descend pour créer une ventilation naturelle, puis refermer le matin.

L’ADEME mentionne que le recours systématique à la climatisation, sans rénovation préalable ou adaptation du bâti, peut contribuer à créer de nouveaux logements dits « bouilloires thermiques » (équivalents estivaux des passoires thermiques d’hiver), des logements mal isolés, difficiles à rafraîchir, et susceptibles d’accroître la précarité énergétique.

Balcon, jardin, rebord de fenêtre : des mini-oasis de fraîcheur

Le végétal a un rôle concret à jouer : plantes en pots, jardinières, balcons ombragés, végétalisation des façades ou cours d’immeuble.

  • Les plantes évaporent de l’eau et créent une zone de fraîcheur autour du bâtiment ;
  • Les balcons orientés Sud ou Ouest peuvent accueillir des brise-soleils végétalisés.

Ces gestes améliorent non seulement le confort thermique, mais favorisent aussi la biodiversité, et réduisent l’effet îlot de chaleur urbain dans les quartiers denses.

Un logement qui reste “frais” par ses choix de conception ou d’aménagement consommera moins en climatisation, moins en ventilateurs, et émettra donc moins.

Bien régler sa climatisation et aux bons moments

La climatisation peut être une réponse nécessaire, notamment pour les personnes vulnérables ou dans des logements difficiles à adapter. Mais elle ne doit pas devenir un réflexe automatique : elle consomme beaucoup d’énergie et utilise parfois des fluides frigorigènes à fort pouvoir de réchauffement.

Voici les bons réflexes :

  • Régler la température à 26 °C ou plus l’été lorsque la température extérieure dépasse les 30 °C (chaque degré en moins fait grimper la consommation) ;
  • Entretenir régulièrement l’appareil pour garantir son efficacité ;
  • Veiller à ce que le logement soit bien isolé avant d’utiliser la clim (sinon on “refroidit” l’extérieur) ;
  • Si possible, choisir des systèmes plus sobres (pompe à chaleur air-air par exemple) ou utiliser la climatisation à certaines heures seulement, lorsque la température est vraiment élevée.

En adoptant ces réglages, on concilie rafraîchissement et maîtrise des émissions, un équilibre qui compte dans la transition énergétique.

Astuce n°8 : Agir collectivement, même après le 8 décembre

Réduire son empreinte carbone, c’est important. Mais agir ensemble, c’est encore plus puissant. La Journée mondiale du climat peut devenir bien plus qu’une date symbolique : un déclencheur, une occasion d’ouvrir des discussions, de tester de nouvelles habitudes, et surtout, de ne pas rester seul face au défi climatique.

Parce qu’en réalité, nos comportements individuels ne prennent tout leur sens que lorsqu’ils s’inscrivent dans un mouvement partagé. Et ce mouvement peut commencer très près de chez soi.

Transformer le 8 décembre en point de départ

Le 8 décembre peut devenir un repère dans l’année : celui où l’on choisit de mettre en place quelque chose de nouveau. Pas besoin de révolutionner son quotidien, l’idée est d’avancer pas à pas, à son rythme, en embarquant les autres lorsqu’ils le souhaitent.

Quelques pistes simples à lancer :

  • Un défi famille : réduire la consommation d’énergie pendant un mois, suivre le compteur ensemble, comparer avant / après ;
  • Un défi mobilité dans l’entreprise : marcher davantage, tester le vélo, partager les trajets ;
  • Un défi anti-gaspi entre amis, collègues ou voisins.

Ces initiatives amènent du lien, de la motivation, et transforment la réduction en un jeu collectif, plutôt qu’en une contrainte isolée.

Faire entendre sa voix : associations, collectivités ou entreprises

S’engager, ce n’est pas forcément manifester ou devenir expert du climat. Cela peut être très concret, local et accessible :

  • Rejoindre une association près de chez soi ;
  • Participer à un atelier “réduction des déchets” organisé par sa ville ;
  • Adhérer à une AMAP pour soutenir une agriculture locale ;
  • Contribuer à un jardin partagé ;
  • Ou prendre part à un collectif climat de quartier.

Chacun de ces gestes renforce une logique de transition collective, étape par étape.

Et les entreprises ont aussi un rôle clé. Les fournisseurs d’énergie , dont la bellenergie, peuvent accompagner ces démarches : guides pratiques, conseils pour réduire sa consommation, offres favorisant une énergie plus durable, etc. Autant de coups de pouce pour agir ensemble, avec des solutions concrètes.

Contribuer à un jardin partagé

Conclusion : Le climat, ce n’est pas qu’une journée dans l’année

La Journée mondiale du climat rappelle chaque 8 décembre que la transition écologique est un enjeu collectif et continu. Et même si la France parvient à réduire progressivement ses émissions de gaz à effet de serre, le rythme reste encore insuffisant pour atteindre les objectifs européens et nationaux. Autrement dit : les efforts paient, mais ils doivent s’accélérer.

Face à ce constat, il serait tentant d’opposer les grandes décisions et les petits gestes du quotidien. En réalité, ils se complètent. Les politiques publiques donnent l’impulsion, les acteurs économiques transforment leurs pratiques, et chacun, à son échelle, contribue à faire évoluer les usages et les habitudes.

Alors, plutôt que de vouloir tout changer du jour au lendemain, pourquoi ne pas commencer par une ou deux actions parmi celles proposées dans cet article ? Peu importe le point de départ : ce qui compte, c’est la constance.

Et si vous souhaitez aller plus loin, découvrez notre article : 10 actions chocs pour réduire votre empreinte carbone qui détaille la quantité de CO₂ économisée pour chaque action concrète.