Depuis la crise de la COVID, le marché du vélo électrique est en plein boom. Vélo pliable, gravel, VTC, VTT, vélo cargo, speed bike : en quelques années, l’offre s’est considérablement étoffée. Il y en a désormais pour tous les goûts. Retrouvez dans les lignes qui suivent nos conseils pour choisir le vélo électrique qui vous correspond.
Vélo électrique : la révolution est en marche !
Pratique, économique et écologique, le vélo à assistance électrique, ou VAE pour les intimes, est en passe de devenir un véritable transport de masse. Utilisé pour aller au travail ou pour les loisirs, il s’impose désormais à la ville comme à la campagne. Malgré un prix élevé, autour de 2 000 € TTC en moyenne, il s’en est vendu près d’un million d’unités en 2023, un record.
10% des ménages étaient équipés d’un vélo électrique fin 2023, un chiffre qui devrait doubler d’ici fin 2024 selon les prévisions d’une étude de l’Observatoire du rapport des Français au vélo. Malgré un déficit de pistes cyclables et des relations parfois tendues avec les autres usagers de la route, la petite reine, version électrique, est petit à petit en train de se tailler un empire.
Le made in France à la relance
En 2023, seulement 1 VAE sur 2 vendu dans notre pays était assemblé en France, et en plus à partir de pièces souvent produites à l’étranger. Pour rattraper le retard, le gouvernement a mis 2 milliards d’euros sur la table pour développer la filière et améliorer les infrastructures d’ici 2027.
À chaque usage, un vélo électrique adapté
On les a vu se multiplier ces derniers mois transportant enfants, colis ou plantes vertes : la star du moment est sans conteste le vélo cargo. Ce succès illustre la volonté des fabricants de proposer désormais des modèles de VAE adaptés à tous les publics. Retrouvez ci-dessous quelques points de repères pour déterminer quel type de vélo est fait pour vous :
- pour de courts déplacements en ville : privilégiez un vélo urbain pratique et maniable. Pour plus de confort, optez pour un cadre sans barre centrale afin de faciliter l’enjambement à l’arrêt. Il existe aussi des versions pliables que vous pouvez emmener avec vous dans les transports en commun. Pratique !
- pour enchaîner les kilomètres : pour rouler toute l’année sur d’importantes distances en toute sécurité, choisissez un vélo robuste et rapide, vélo de route ou VTC. Vous pourrez éventuellement y accrocher des sacoches pour transporter quelques affaires avec vous. L’autonomie de ce type de vélo est souvent supérieure à la moyenne.
- pour transporter des charges lourdes : si vous souhaitez vous déplacer avec plus d’un enfant à bord ou véhiculer des objets lourds, dirigez-vous vers un vélo cargo avec un vaste porte-bagage à l’arrière ou un grand bac placé à l’avant. Pour compenser le poids de l’engin, ce type de vélo possède une assistance électrique renforcée au démarrage.
- pour le loisir et les balades le week-end : vélo de course, gravel, VTT : dans cette catégorie, vous avez l’embarras du choix. L’important est de privilégier un modèle adapté aux terrains que vous souhaitez arpenter. Pour plus de confort et de sécurité sur les chemins, n’hésitez pas à choisir un vélo avec une fourche suspendue et de bons freins.
Et les speed bike, vélo ou pas vélo ?
Tant que sa puissance est inférieure à 250 Watts et que sa vitesse ne dépasse pas les 25 km/h, un vélo électrique n’a pas besoin d’être immatriculé. Au-delà en revanche, il est considéré comme un cyclomoteur. Il doit alors être immatriculé et son conducteur être détenteur, à minima, du Brevet de Sécurité Routière (BSR). Aux yeux de la loi, les gros vélos électriques, type speed bike ou fat bike, sont donc davantage considérés comme des scooters que comme des vélos.
Quelle motorisation privilégier pour votre vélo électrique ?
Pour évaluer les performances du moteur d’un vélo électrique, il faut prendre en compte sa puissance, exprimée en Watts (W), et son couple exprimé en Newton/mètre (Nm).
La plupart des vélos électriques affichent une puissance de 250 W, ce qui leur permet de fournir une assistance suffisante tout en étant toujours considérés par la réglementation comme de simples vélos. Mais on trouve également des motorisations de 500, 750 et jusqu’à 1 000 W.
Le couple d’un vélo électrique, qui correspond grosso modo à la force du moteur, oscille quant à lui de 15 à 90 Nm. Un couple élevé sera particulièrement recherché si vous rencontrez du dénivelé.
Au-delà des capacités du moteur, son emplacement sur le vélo a également toute son importance :
- les moteurs dans la roue, placés dans l’axe de la roue avant ou arrière, ils sont assez basiques et équipent principalement les vélos d’entrée de gamme. Peu chers, ils peuvent toutefois manquer de fiabilité et doivent être reliés à la batterie par un câblage.
- les moteurs pédaliers, placés dans le pédalier, comme leur nom l’indique, ils offrent une meilleure assistance et une meilleure fiabilité que les moteurs placés dans la roue. Ils sont notamment à privilégier pour les vélos les plus lourds ou si vous enchaînez les kilomètres.
Comment bien choisir la batterie de son vélo électrique ?
Pour choisir la batterie qui vous évitera la panne sèche au mauvais moment, vous devez prendre en considération deux principales caractéristiques : son voltage (V) qui indique sa puissance, et son ampérage-heure (Ah) qui correspond à son autonomie.
Côté puissance, 36 V suffisent amplement si votre motorisation est égale ou inférieure à 250 Watts. Les batteries de 48 V se destinent davantage aux vélos plus puissants ou si vous vous déplacez souvent en terrain vallonné ou sur d’importantes distances.
Pour l’autonomie, on admet qu’1 Ah fournit en moyenne 4 km d’assistance, une donnée qui varie d’un jour à l’autre et d’un vélo à l’autre en fonction du niveau de l’assistance et du relief. Une batterie de 15 Ah affiche donc en théorie une autonomie d’environ 60 km.
Combien coûte un vélo électrique ?
Le prix moyen d’un vélo électrique tourne autour de 2 000 € TTC. Il existe néanmoins des écarts de prix très importants entre les vélos d’entrée de gamme et les vélos plus sophistiqués.
- À partir de 1 000 €, vous pouvez commencer à trouver des vélos de ville à assistance électrique qui tiennent la route. À ce prix-là, vous bénéficiez la plupart du temps de 3 modes d’assistance, d’un moteur situé dans la roue, de freins classiques, d’une autonomie moyenne et d’un équipement relativement sommaire.
- Entre 1 500 et 3 000 €, le choix s’élargit considérablement. Dans cette fourchette de prix, la plupart des vélos de villes ou des VTC bénéficient déjà de bons équipements pour un usage quotidien : freins à disque, moteur dans le pédalier, console de réglage, etc. On y trouve aussi les premiers VTT électriques de qualité avec fourche suspendue.
- Au-delà de 3 000 €, vous entrez dans le très haut-de-gamme en ce qui concerne les vélos de villes classiques, les VTC ou les vélos de randonnée. En revanche, c’est le prix plancher pour les vélos-cargos ou les Speed bike qui bénéficient d’une motorisation et d’équipements spécifiques. Pour ce type d’engin, le prix moyen tourne plutôt autour de 5 000 € TTC.
Les principales aides pour l’achat d’un vélo électrique
Pour encourager à plus de sobriété énergétique, l’État a mis en place deux aides spécifiques pour l’acquisition d’un VAE : le bonus vélo et la prime à la conversion. Si vous êtes salarié, votre employeur peut également vous verser un forfait mobilité durable.
Pour les aides délivrées par les pouvoirs public, vos demandes doivent être déposées en ligne sur le site Internet : www.primealaconversion.gouv.fr.
Le bonus vélo
Le bonus vélo, ou bonus écologique, est accessible à toute personne dont le revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 15 400 € par part fiscale. Son montant dépend ensuite du niveau des ressources du demandeur et du type de vélo concerné. Il s’échelonne par exemple de 1 000 à 2 000 € pour un vélo cargo et de 300 à 400 € pour un vélo électrique classique.
La prime à la conversion
En fonction de vos ressources et de votre localisation (si vous habitez dans une zone à faible émission – ZFE – notamment), la prime à la conversion peut aller de 1 500 à 3 000 € par foyer pour l’achat d’un vélo électrique. Pour en bénéficier, vous devez en contrepartie vous débarrasser d’un véhicule ancien ou polluant (voiture ou camionnette).
Le forfait mobilité durable
Le forfait mobilité durable est une indemnité versée par l’employeur à ses salariés pour prendre en charge tout ou partie des frais liés aux déplacements domicile-travail réalisés en vélo ou en vélo électrique. Limité à 800 € par an par employé, il n’est pas automatique et doit faire l’objet d’une décision de la direction, d’un accord d’entreprise ou d’un accord de branche.
Roulez à l’électricité verte !
Qui dit vélo électrique dit batterie à recharger. La recharge complète nécessite généralement de 400 à 800 W de puissance pendant quelques heures, soit à peine la consommation d’un gros frigo. Vous ne devriez donc pas avoir à modifier la puissance au compteur de votre abonnement.
En revanche, pour améliorer encore le bilan carbone de vos déplacements, vous pouvez souscrire un contrat d’électricité verte pour recharger votre batterie. Chez la bellenergie, nos offres vous font bénéficier chez vous d’une électricité d’origine 100% renouvelable et produite en France.
Et si votre toiture passait au solaire pour alimenter la batterie de votre VAE ?
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C’est peut-être le bon moment pour alimenter la batterie de votre vélo électrique…