Écogestes

Écogestes d’hiver : défi des 30 jours pour changer vos habitudes

Publié le 1 décembre 2025

Relever le défi d’un hiver plus vert

Pourquoi l’hiver est une saison clé pour l’énergie

L’hiver, notre consommation grimpe sans qu’on s’en rende vraiment compte. Le chauffage, l’éclairage, l’eau chaude, les appareils qu’on laisse tourner… tout pèse plus lourd sur la facture quand les températures chutent. À lui seul, le chauffage peut représenter jusqu’à 66% de l’énergie consommée dans un logement en hiver.

C’est donc le moment de reprendre la main. L’hiver concentre nos usages, mais c’est aussi la saison où les petits gestes ont le plus d’impact. Mieux isoler, chauffer intelligemment, éviter les gaspillages invisibles… Ce sont des actions simples, mais qui changent vraiment la donne.

Un défi pensé pour avancer pas à pas

Pour vous aider à transformer votre quotidien sans pression, nous vous proposons un défi 30 jours = 30 écogestes, un geste par jour, simple et concret.

L’idée n’est pas de tout révolutionner, mais d’adopter progressivement des réflexes qui améliorent votre confort tout en allégeant votre facture et votre impact environnemental.

Un pas après l’autre, à votre rythme, vous verrez que chaque petit geste compte et qu’ensemble, ils font une vraie différence.

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Chez la bellenergie, nous sommes fiers de proposer une offre d’électricité verte et française.

Ce défi est donc totalement cohérent avec notre mission : vous aider à consommer mieux, parce qu’avec quelques écogestes et une énergie vraiment verte, on peut changer beaucoup de choses.

Relever le défi d’un hiver plus vert

Énergie & chauffage : 8 défis pour réchauffer sans dépenser

Jour 1 : On règle la bonne température, pièce par pièce

Premier jour, premier défi : l’un des plus efficaces.

Aujourd’hui, on ajuste les températures en fonction de l’usage réel de chaque pièce.

  • 19 °C dans les pièces de vie où l’on passe du temps (salon, salle à manger) ;
  • 17 °C pour les chambres ou la salle de bain lorsqu’elles ne sont pas utilisées en journée ;
  • La nuit, on reste raisonnable : 16 à 18 °C dans les chambres pour favoriser un bon sommeil.

Ce simple ajustement, basé sur l’occupation du logement, permet de réduire la consommation sans perdre en confort.

À la clé, jusqu’à 7% d’économies d’énergie par an. Pas mal non ?

Jour 2 : On programme son chauffage pour éviter de chauffer pour rien

Pour ce 2e jour, on passe à un geste qui change tout : chauffer seulement quand c’est utile. Car l’une des principales sources de gaspillage, c’est un chauffage qui tourne alors qu’il n’y a personne pour en profiter. La solution ? La programmation.

Un thermostat intelligent ou connecté permet de planifier la température automatiquement selon vos habitudes. En journée, lorsque le logement est inoccupé, la température baisse automatiquement, puis remonte juste avant votre retour pour retrouver un intérieur agréable sans surconsommation.

Résultat : jusqu’à 15% d’économies sur le chauffage, avec un confort identique.

Jour 3 : On aère 10 minutes pas plus

Objectif du jour : faire entrer l’air frais sans refroidir toute la maison.

La bonne méthode est simple :

  • Coupez le chauffage ;
  • Ouvrez grand les fenêtres ;
  • Laissez aérer 5 à 10 minutes, pas plus

Une aération courte renouvelle l’air sans avoir le temps de refroidir les murs. Résultat : l’air devient plus sec, plus sain, et votre logement se réchauffe plus vite une fois le chauffage rallumé.

Un petit geste, un vrai bénéfice : moins d’humidité, plus de confort et moins d’énergie consommée.

Jour 4 : On ferme volets & rideaux pour garder la chaleur

Maintenant, on mise sur un geste ultra-simple mais redoutablement pertinent : créer une barrière thermique naturelle dès la tombée de la nuit. Quand la température extérieure chute, les fenêtres deviennent l’un des principaux points de déperdition. En fermant vos volets et en tirant vos rideaux, vous ajoutez une couche d’isolation qui aide à conserver la chaleur accumulée dans la journée.

Si certaines pièces sont exposées aux courants d’air, un boudin de porte ou un bas de porte textile peut aussi empêcher le froid de s’infiltrer.

Jour 5 : On sort les pulls, chaussettes et plaids

Pour ce 5e défi, on joue la carte du confort sans électricité. Avant de toucher au thermostat, il suffit souvent d’ajouter une couche : un pull bien chaud, de bonnes chaussettes ou un plaid sur les genoux peuvent augmenter le ressenti thermique de plusieurs degrés.

En vous couvrant davantage, vous profitez d’une vraie sensation de chaleur sans pousser le chauffage.

Jour 6 : On entretient ses radiateurs

Aujourd’hui, on s’attaque à un geste souvent oublié.

Un radiateur en bon état chauffe plus vite et consomme moins. Un bon dépoussiérage améliore la circulation de l’air chaud. De plus, le fait de libérer l’espace autour (pas de meuble collé, pas de rideau devant) évite de bloquer la chaleur.

Si vous êtes équipé d’une pompe à chaleur, pensez à la dépoussiérer régulièrement tous les 2 mois par exemple. Un petit rappel dans votre agenda peut être utile.

Si vous êtes équipé de radiateurs à eau, une purge en début de saison permet aussi d’éliminer l’air emprisonné dans le circuit.

Jour 7 : On profite de la lumière et du soleil

Même en hiver, le moindre rayon compte. La lumière naturelle apporte une chaleur gratuite qui augmente rapidement la température ressentie dans une pièce.

Au jour 7 du défi, ouvrez vos rideaux et volets dès le matin pour laisser entrer le soleil, surtout sur les façades exposées. Cette petite habitude permet de réchauffer l’air et les surfaces (murs, sols, meubles), qui restituent ensuite la chaleur au fil de la journée.

Jour 8 : On utilise la chaleur résiduelle

Pour avancer dans le défi, on s’attaque à une source d’économies souvent oubliée : la chaleur résiduelle.

Après une cuisson, votre four reste chaud pendant de longues minutes : éteignez-le un peu avant la fin ou laissez simplement la porte entrouverte une fois le repas sorti, pour diffuser une douce chaleur dans la cuisine.

Même logique côté plaques électriques ou vitrocéramiques : elles continuent à chauffer après extinction, autant en profiter pour terminer une cuisson ou maintenir un plat au chaud.

Et pour les radiateurs à inertie, c’est pareil : une fois coupés, ils diffusent encore plusieurs minutes de chaleur. Inutile donc d’attendre la dernière seconde pour les baisser.

On programme son chauffage pour éviter de chauffer pour rien

Électricité & appareils : 7 défis pour couper court aux gaspillages

Après les défis chauffage, place maintenant aux consommations « fantômes » : veilles, appareils mal utilisés, éclairage superflu, etc. Ces petits gestes, répétés au quotidien, peuvent vraiment alléger la facture électrique.

Prêt ? C’est parti pour 7 jours pour reprendre la main sur vos appareils.

Jour 9 : On chasse les veilles inutiles

Les veilles, ce sont ces petites lumières rouges qui brillent la nuit et qui font tourner le compteur pour rien. TV, console de jeux, chaîne hi-fi, chargeurs, robots ménagers : tout consomme, même immobile.

Aujourd’hui, on fait un mini-audit : on repère les prises actives, on débranche ce qui ne sert pas et on installe une multiprise à interrupteur si besoin.

Quelques secondes d’effort = des kilowattheures économisés chaque mois.

Jour 10 : On adopte vraiment les LED

Même si beaucoup de foyers sont déjà équipés, il reste souvent quelques ampoules oubliées : un couloir, une salle de bain, une entrée, une lampe d’appoint qui date un peu… Jour 10, on fait le tour du logement pour s’assurer que tout est passé en LED. Une ampoule LED consomme 6 fois moins qu’une ampoule halogène en moyenne et durent des années.

Et comme l’éclairage représente environ 5,6% de la consommation annuelle d’électricité d’un foyer, chaque remplacement compte.

Jour 11 : On utilise mieux son électroménager

Votre mission du jour : optimisez ce que vous possédez déjà. Un lave-linge ou un lave-vaisselle, c’est simple : plus ils sont remplis, moins l’énergie est gaspillée. Les lancer à moitié vides, c’est consommer la même quantité d’électricité, pour moins de résultat.

Et pour le sèche-linge ? On le réserve aux nécessités. C’est l’un des appareils les plus gourmands du foyer alors qu’un séchage naturel ne consomme aucun kilowattheure et prolonge la durée de vie du linge.

Jour 12 : On charge intelligemment ses appareils

Aujourd’hui, on adopte de meilleurs réflexes de recharge. Nos smartphones, tablettes et ordinateurs font partie de notre quotidien, mais leur recharge n’est pas anodine. Une mauvaise habitude peut réduire la durée de vie des batteries et gaspiller de l’énergie. La règle d’or ? Éviter les charges complètes et les longues nuits branchées.

Il est recommandé de maintenir la charge entre 20% et 80%, plutôt que de vider complètement la batterie ou de la remplir à fond. Ce simple geste peut prolonger la durée de vie de votre appareil de plusieurs années.

Jour 13 : On profite des heures creuses quand on en a

Si votre contrat le permet, pensez à profiter des heures creuses, ces plages horaires où l’électricité est moins chère. Elles durent 8 heures par jour, souvent réparties entre la nuit et le milieu de la journée. Les horaires exacts sont indiqués sur votre facture ou votre espace client.

Pourquoi c’est intéressant ? Parce que le prix du kilowattheure peut être 25 à 30% moins cher qu’en heures pleines. En décalant vos usages vers ces moments, vous réduisez votre facture sans changer vos habitudes. Pour garder en tête notre défi du mois, on prévoit de lancer le lave-linge, le lave-vaisselle ou même la recharge de la voiture électrique pendant ces créneaux.

Jour 14 : On choisit des appareils performants et réparables

Quand vient le moment de remplacer un appareil, le meilleur écogeste, c’est de bien choisir dès le départ. Si vous prévoyez un achat, recherchez dès à présent des modèles classés A, B ou C sur l’étiquette énergie. Un réfrigérateur très ancien, par exemple, peut consommer deux fois plus qu’un modèle récent bien classé.

Autre critère essentiel : la réparabilité. Un appareil réparable (pièces disponibles, montage simple, marque engagée) durera plus longtemps, vous évitera des achats répétés et limitera les déchets.

Jour 15 : On passe aux réglages malins sur nos appareils

Nous voilà à la moitié du défi, et pour ce 15ᵉ jour on s’attaque à tous ces réglages souvent ignorés… mais qui font la différence.

De nombreux appareils proposent désormais un mode “Éco”, un mode basse consommation ou des réglages d’optimisation automatique. Lave-linge, lave-vaisselle, téléviseurs, ordinateurs, consoles, équipements multimédia… chacun a sa petite option qui consomme moins sans changer vos usages.

Par exemple, sur les téléviseurs, écrans et ordinateurs, baisser la luminosité vous permet de réduire votre consommation d’électricité et donc votre facture.

On chasse les veilles inutiles

Eau & salle de bain : 5 défis pour limiter la consommation d’eau et d’énergie

Jour 16 : On privilégie les lavages à froid

Pour le linge du quotidien, passer à 30 °C est une excellente option. Pourquoi ? Parce que la majeure partie de l’électricité d’un cycle de machine à laver est utilisée pour chauffer l’eau.

Le défi du jour :

  • Pour la plupart des vêtements peu sales ou portés une fois, activez le cycle à 30 °C ;
  • Réservez les réglages à 40 °C (ou plus) aux vêtements très tachés, aux draps ou aux serviettes.

Jour 17 : On choisit la douche courte plutôt que le bain

Nouveau jour, nouveau geste à fort impact : troquer le bain pour une douche courte. Un bain mobilise en moyenne près de 200 litres d’eau, quand une douche de 15 minutes en consomme environ 100 litres. Et en réduisant encore la durée, 4 à 5 minutes, les économies deviennent immédiates.

Pourquoi ce défi compte autant ? Parce que l’eau chaude sanitaire (ECS) n’est pas qu’une question de confort : elle représente environ 35% des besoins en eau du ménage et plus de 12% de la consommation énergétique.

Jour 18 : On installe un mousseur sur les robinets

Petit accessoire, grand effet ! Le mousseur se fixe à l’extrémité du robinet et mélange l’eau avec de l’air. Ce simple geste permet de réduire le débit de moitié, tout en conservant un jet confortable. Concrètement, un robinet classique consomme environ 12 litres par minute, alors qu’avec un mousseur, on descend à 5 à 8 litres par minute selon le modèle choisi.

Cette réduction peut sembler minime, mais elle change tout : en limitant le débit, on diminue la consommation d’eau et l’énergie nécessaire pour la chauffer. L’installation est ultra simple : quelques euros, deux minutes pour visser l’embout, et des litres économisés chaque jour.

Jour 19 : On règle le chauffe-eau à la bonne température

Aujourd’hui, on ajuste le chauffe-eau pour trouver l’équilibre parfait.

En le programmant autour de 55 °C, on chauffe suffisamment pour empêcher le développement de bactéries pathogènes, tout en évitant de consommer plus d’électricité que nécessaire.

Et si vous vous absentez ? D’après les recommandations de l’ADEME, au-delà de 2 à 3 jours d’absence, il devient intéressant de mettre le chauffe-eau en pause. Pourquoi ? Parce qu’il demande moins d’énergie pour remettre l’eau à température à votre retour que pour la maintenir chaude en continu pendant plusieurs jours alors que personne ne l’utilise.

Cette pratique présente des avantages, notamment des économies réelles dès quelques jours et une réduction des risques liés à une fuite ou un dysfonctionnement. Toutefois, elle demande quelques précautions. Si l’appareil reste arrêté trop longtemps, l’eau stagne à des températures favorables au développement des légionelles. Pour une absence supérieure à 3 semaines / 1 mois, il est recommandé de vidanger la cuve avant réutilisation. Il faut aussi anticiper le délai de remise en chauffe et vérifier que votre modèle n’exige pas un fonctionnement continu, comme ceux équipés d’un système anticorrosion actif.

Pour couper correctement votre chauffe-eau, il suffit généralement de désactiver le disjoncteur dédié et, si possible, de fermer l’arrivée d’eau froide. Certains modèles proposent un mode absence ou hors gel, idéal pour les séjours courts.

Jour 20 : On coupe l’eau quand elle ne sert pas

Pour terminer notre série de défis sur la consommation d’eau, on s’occupe d’un élément central, mais essentiel : stopper l’eau qui coule pour rien. Dans la cuisine comme dans la salle de bain, ces petites habitudes ont un gros impact.

Quand vous faites la vaisselle à la main, ne laissez pas couler l’eau du robinet en continu. Préparez plutôt deux bacs : un pour laver, un pour rincer. C’est une solution qui permet d’utiliser seulement l’eau dont on a vraiment besoin.

Même logique sous la douche ou au lavabo : on ouvre l’eau uniquement pour rincer. Pendant le shampoing, le savonnage ou le brossage de dents, on coupe.

Concernant le lave-vaisselle, inutile de faire un “pré-lavage” au jet d’eau : les appareils modernes sont conçus pour éliminer les résidus sans rinçage préalable. Un simple raclage des assiettes suffit.

On coupe l’eau quand elle ne sert pas

Cuisine & alimentation : 5 défis pour consommer malin

La cuisine, c’est l’un des endroits où l’on peut faire le plus d’économies… sans rien sacrifier le plaisir de manger. Pendant 5 jours, on passe en mode “cuisson intelligente” et “alimentation futée”.

Jour 21 : On privilégie les équipements qui consomment le moins

Pour cette journée, on compare avant de choisir. Tous les appareils de cuisson n’ont pas le même impact sur la facture d’électricité. Le four traditionnel est le plus énergivore : il consomme en moyenne 146 kWh par an selon l’ADEME. À l’inverse, le four à micro-ondes est le champion de la sobriété : environ 39 kWh par an, car il chauffe directement les aliments sans préchauffer une grande cavité.

Côté plaques, l’induction est la plus efficace : elle consomme beaucoup moins d’énergie que la vitrocéramique ou la fonte, grâce à un transfert direct de chaleur dans le récipient. Et la cuisson au gaz ? Elle reste une alternative intéressante pour ceux qui cuisinent souvent. Le gaz offre une montée en température rapide ainsi qu’un contrôle précis de la flamme, très apprécié des cuisiniers. Il fonctionne avec tous les ustensiles, sans contrainte de compatibilité. En revanche, son rendement énergétique est inférieur à celui de l’induction et il nécessite un raccordement ou des bouteilles.

Pour aller plus loin, la marque Solar Brother propose des solutions ingénieuses pour cuisiner sans électricité. Leur marmite norvégienne Cocoon permet de terminer la cuisson sans aucune énergie supplémentaire : elle conserve la chaleur des aliments et peut réduire la consommation jusqu’à 70%. Une manière simple, écologique et économique de préparer ses repas.

Jour 22 : On pense à la cuisson groupée

Aujourd’hui, on adopte une astuce qui allège la facture et simplifie la vie : regrouper les cuissons.

Le principe est simple :

  • Si le four est allumé, autant rentabiliser chaque minute de chauffe en cuisant plusieurs plats en même temps grâce à la chaleur tournante ;
  • Si la plaque est encore chaude, on en profite pour enchaîner une autre cuisson sans repartir de zéro.

C’est aussi l’occasion de planifier un peu : préparer en une seule session ce qui servira pour plusieurs repas. C’est l’esprit du batch cooking : moins d’allumages, moins de temps passé derrière les fourneaux, et une dépense énergétique qui peut être divisée par deux sur la semaine.

Jour 23 : On choisit des fruits & légumes de saison

Pour ce défi, on sort la liste de courses mais avec un nouveau réflexe : manger mieux et de saison.

Les fruits et légumes cultivés hors saison demandent beaucoup plus d’énergie : serres chauffées, éclairage artificiel, transport sur de longues distances. Une assiette qui pèse lourd en carbone et souvent en prix aussi.

Aujourd’hui, on remplit son panier avec ce que la nature produit réellement en ce moment. En hiver, par exemple : poireaux, carottes, agrumes, choux, courges, etc. Des produits cultivés naturellement, qui n’ont pas été “forcés” pour pousser.

Et ce n’est pas tout : cuisiner de saison réduit aussi le recours aux aliments transformés, réfrigérés ou surgelés, qui nécessitent plus d’énergie à produire et à conserver. Les bocaux sont une belle et bonne alternative.

Jour 24 : On déjoue le gaspillage alimentaire

En ce 24ᵉ jour, cap sur un gaspillage souvent invisible mais énorme : les aliments qu’on finit par jeter. Chaque fois qu’un produit est cultivé, transporté, stocké, pour au final être oublié au fond du frigo, c’est de l’énergie gaspillée pour rien.

Et pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2022, la France a produit 9,4 millions de tonnes de déchets alimentaires, dont 42% proviennent directement de nos foyers. Autrement dit, on a un vrai pouvoir d’action dans nos cuisines !

Avant de faire les courses, on fait le tour des placards et du frigo. On regarde ce qui doit être consommé rapidement, ce qui peut être cuisiné ensemble, ou transformé.

Les restes deviennent des repas du lendemain, un surplus se congèle pour plus tard, et ce qui semble perdu se réinvente : pain rassis ? Parfait pour une chapelure maison ou du pain perdu. Légumes fatigués ? Idéals pour une bonne soupe.

Jour 25 : On couvre les casseroles & poêles

Pour démarrer ce nouveau volet, on mise sur un geste aussi simple qu’efficace : couvrir ses casseroles et ses poêles.

Pourquoi ? Parce qu’un couvercle bien posé accélère la montée en température et limite les pertes de chaleur. Résultat : pour faire bouillir de l’eau ou cuire vos plats, vous consommez jusqu’à 25% d’énergie en moins. Et dans certains cas, la cuisson peut être beaucoup plus rapide.

On pense à la cuisson groupée

Mobilité, déchets & vie quotidienne : 5 défis pour voir plus large

Jour 26 : On partage les trajets plutôt que la pollution

Pour ce nouveau défi, on regarde au-delà des murs du logement : nos trajets du quotidien.

En France, la voiture individuelle représente une bonne part des émissions de gaz à effet de serre. Faire un trajet à plusieurs plutôt que seul, c’est diviser l’empreinte carbone par le nombre de personnes dans la voiture.

Aujourd’hui, on teste une alternative :

  • Covoiturage pour aller au travail ou chez des amis ;
  • Transport en commun quand c’est possible ;
  • Ou mobilité douce (marche, vélo) pour les petits trajets.

Moins de kilomètres en solo, moins de carburant brûlé, et parfois moins de stress dans les bouchons.

Jour 27 : On lève le pied au volant

Ce défi-là se joue au compteur. La voiture reste l’un des postes d’émissions les plus importants du quotidien : à elle seule, la voiture individuelle pèse plus de 15% des émissions de gaz à effet de serre de la France.

Conduire plus souplement, c’est consommer moins de carburant sans changer de véhicule. On évite les accélérations brusques, on anticipe les ralentissements et on stabilise sa vitesse dès que possible.

L’éco-conduite permet généralement de réduire sa consommation de 10 à 15% par rapport à une conduite nerveuse.

Jour 28 : On trie vraiment ses déchets

La fin du défi se rapproche, à présent on pense au recyclage. Emballages, papier, verre, déchets résiduels… Bien orienter ses déchets, c’est permettre le recyclage des matériaux et limiter l’incinération ou l’enfouissement.

Aujourd’hui, on fait le point :

  • On vérifie les consignes de tri de sa commune ;
  • On ajoute, si besoin, un ou deux bacs à la maison pour simplifier le geste ;
  • On prend le réflexe de vider les emballages, sans les laver à grande eau.

Un tri mieux fait, c’est moins de ressources à extraire pour fabriquer du neuf, et une poubelle “tout-venant” qui rétrécit jour après jour.

Jour 29 : On donne une seconde vie à ses déchets organiques

Plutôt que de les voir comme des rebuts, si on considérait nos déchets organiques comme une ressource à part entière ? Épluchures, restes de fruits et légumes, marc de café, coquilles d’œufs, etc… finissent encore trop souvent à la poubelle.

C’est là que le compostage entre en jeu. Ce processus naturel décompose les matières organiques pour créer un amendement riche en nutriments. Un vrai coup de pouce pour le sol : il améliore sa fertilité, aide à retenir l’eau, et diminue notre dépendance aux engrais chimiques. Généralement, les communes mettent à disposition des composteurs communs ou individuels si vous avez l’espace.

Composter, c’est aussi un moyen de réduire nos déchets ménagers, tout en limitant notre impact environnemental.

Jour 30 : On mise sur la seconde main plutôt que le neuf

Pour ce dernier jour, on élargit un peu le champ et on s’intéresse à nos achats du quotidien : vêtements, électroménager, objets high-tech, etc… Derrière chaque produit neuf se cachent l’extraction de matières premières, une consommation d’eau, d’énergie, et des kilomètres de transport.

Avant de passer à l’achat, prenez un instant pour vous demander : Est-ce que je peux le trouver d’occasion ou en version reconditionnée ?

Entre les friperies, les plateformes de seconde main, les magasins d’appareils reconditionnés ou encore les ressourceries, les alternatives ne manquent pas.

Et si vous commenciez aujourd’hui ?

Vous voilà prêt à affronter l’hiver autrement.

Adopter ces réflexes, c’est profiter d’un meilleur confort, alléger sa facture d’électricité et réduire son impact environnemental. Un trio gagnant qui s’inscrit dans la vision de la bellenergie, fournisseur d’électricité renouvelable et française.

Et pour vous accompagner, téléchargez notre calendrier du défi des 30 jours en PDF, parfait pour garder la motivation tout au long de la saison.

Calendrier des défis 30 jours