Consommation d’énergie dans votre maison : et si on faisait le tour du propriétaire
Chez soi, l’énergie circule partout : dans la lumière du matin, le café qui chauffe, la télé qui ronronne en fond sonore. Mais toutes les pièces ne se valent pas quand il s’agit de consommation d’électricité à la maison. Certaines sont de vraies championnes de la dépense… d’autres, un peu plus sages.
La cuisine, par exemple, carbure du matin au soir entre four, frigo et lave-vaisselle. Le salon, lui, n’est jamais vraiment en pause avec les écrans et les appareils en veille. Et la salle de bain ? Elle fait grimper la note à chaque douche un peu trop chaude.
Pas question de pointer du doigt, chez la bellenergie, on préfère comprendre pour agir. Parce qu’une énergie mieux utilisée, c’est une facture allégée et un petit coup de pouce pour la planète.
Alors, on y va ? Pièce par pièce, on lève le voile sur les endroits les plus énergivores de la maison et sur les bons réflexes à adopter, sans perdre une once de confort.
1. La cuisine : une des pièces les plus gourmandes en énergie
La cuisine mérite toute notre attention : c’est là que plusieurs équipements fonctionnent longtemps et fréquemment, cumulant leur consommation.
Quelques repères chiffrés
Entre le réfrigérateur, le lave-vaisselle et les appareils de cuisson, l’énergie s’envole rapidement, parfois sans qu’on s’en rende compte.
Pour se donner une idée concrète, voici quelques consommations moyennes par appareil :
| Appareil | Consommation annuelle moyenne |
|---|---|
| Réfrigérateur 1 porte | 174 kWh/an |
| Réfrigérateur combiné | 346 kWh/an |
| Lave-vaisselle (12 couverts) | 192 kWh/an |
| Plaque de cuisson vitrocéramique | 159 kWh/an |
| Four électrique | 146 kWh/an |
| Four micro-ondes | 39 kWh/an |
Ces chiffres, issus des données de l’ADEME montrent qu’un simple choix d’appareil efficace ou un réglage adapté peut générer des économies significatives.
Comment limiter cette dépense en énergie ?
Le choix et l’entretien des appareils
La consommation d’énergie en cuisine dépend beaucoup de vos appareils. Pour limiter l’impact sur la facture et l’environnement :
- Choisissez des appareils performants et adaptés à vos besoins (fours à chaleur tournante, plaques à induction, frigos No Frost) ;
- Remplacez un appareil ancien ou inefficace pour réduire durablement la consommation ;
- Entretenez régulièrement vos équipements : nettoyer le four, dégivrer frigo et congélateur, dépoussiérer les grilles arrière permet de conserver leur performance énergétique.
L’organisation et l’aménagement de la cuisine
Une cuisine bien pensée optimise l’énergie utilisée :
- Disposez les appareils intelligemment pour éviter surchauffes et pertes d’énergie (par exemple, éloignez le frigo du four ou des radiateurs) ;
- Adaptez le volume et la taille des appareils à vos besoins : un frigo trop grand consomme inutilement ;
- Optimisez le stockage des aliments pour limiter l’ouverture répétée du frigo ou du congélateur.
Des écogestes efficaces à adopter en cuisine
Quelques habitudes simples permettent de réduire significativement la consommation :
- Couvrir les casseroles pendant la cuisson pour limiter les pertes de chaleur et réduire jusqu’à 25% la consommation d’énergie ;
- Réduire le bouillonnement : préférez l’eau frémissante en diminuant la puissance de votre plaque de cuisson (pas besoin de faire bouillir à gros bouillon tout le long de la cuisson), cela permet d’économiser 40% d’électricité ;
- Décongeler les aliments à l’avance : le réfrigérateur travaille moins et consomme donc moins d’électricité ;
- Éteindre le four ou les plaques quelques minutes avant la fin de cuisson : la chaleur résiduelle suffit à terminer le job ;
- Cuisiner par lots : préparer plus d’aliments d’un coup permet de réchauffer plutôt que de recuire tous les jours ;
- Privilégier le micro-ondes ou les plaques à induction plutôt que le four pour les petits plats : consommation réduite et cuisson plus rapide.

2. Le salon : confort, écrans et veille permanente
C’est souvent dans le salon que la technologie s’invite le plus généreusement. Télévision, box internet, consoles, enceintes connectées, tout est là pour le confort et le divertissement. Mais derrière cette ambiance cosy se cache une consommation électrique qui ne prend jamais vraiment de pause, entre les appareils en veille et les marathons de séries, le salon peut vite devenir un champion de la dépense énergétique.
Quels appareils consomment le plus dans le salon ?
Voici quelques chiffres de la consommation annuelle pour les équipements les plus courants :
| Appareil | Usage estimé | Consommation annuelle moyenne |
|---|---|---|
| Téléviseur | 6h46/jour | 187 kWh/an |
| Box internet | 22h/24h | 97 kWh/an |
| Décodeur TV | 19h42/jour | 87 kWh/an |
| Console de jeux | 2h42/jour | 103 kWh/an |
Ces chiffres montrent bien que le salon n’est pas un “poste léger” : la combinaison de plusieurs appareils qui restent allumés ou en veille peut rapidement s’additionner.
La “consommation passive” : les appareils en veille
Certains appareils continuent de consommer de l’électricité même lorsqu’ils semblent éteints. C’est le cas de nombreux équipements du salon qui restent souvent en veille ou allumés en continu.
Cette consommation discrète, appelée consommation passive, peut représenter une part significative de la facture d’électricité. L’ADEME estime qu’elle peut atteindre jusqu’à 15% des dépenses électriques d’un foyer, hors chauffage et eau chaude.
Prenons un exemple concret : une box internet laissée allumée jour et nuit peut consommer plus de 200 kWh par an, soit autant qu’un lave-linge. Et bonne nouvelle : en l’éteignant simplement la nuit, on peut réduire sa consommation d’environ 25%.
Astuces pour alléger le coût du salon
Voici des gestes simples et efficaces à adopter :
- Éteindre totalement les appareils (TV, box, consoles) plutôt que les laisser en veille ;
- Utiliser des multiprises à interrupteur pour couper la totalité du circuit d’un seul geste ;
- Préférer les modèles à haute performance énergétique lors du renouvellement (moins de consommation pour un usage équivalent) ;
- Réduire la luminosité des écrans : un réglage plus modéré consomme moins d’énergie.
3. La salle de bain : vapeur, chaleur et kilowattheures
L’eau chaude : un poste majeur à surveiller
L’eau chaude sanitaire représente en moyenne 12% de la consommation énergétique d’un foyer. Et cette part peut devenir plus importante lorsque le chauffage est moins utilisé, par exemple, pendant les saisons plus douces. Dans ces moments-là, l’eau chaude devient l’un des principaux postes de dépense énergétique, notamment dans la salle de bain.
Plus encore, l’eau chaude couvre jusqu’à 35% des besoins en eau domestique d’un ménage. Autrement dit, chaque douche ou bain consomme non seulement de l’eau, mais aussi de l’énergie pour la chauffer.
À titre d’exemple, un chauffe-eau électrique de 200 litres consomme en moyenne 1 676 kWh par an, selon l’ADEME. Ce chiffre peut paraître abstrait, mais il se traduit concrètement par un poids non négligeable sur la facture d’électricité.
Douches ou bains : un choix qui compte
Dans la salle de bain, chaque geste compte. Et entre douche et bain, les écarts de consommation sont significatifs. Voici un aperçu :
| Type d’usage | Durée moyenne | Consommation moyenne d’eau |
|---|---|---|
| Douche rapide | 5 minutes | 35 à 60 litres |
| Douche longue | 15 minutes | 100 litres |
| Bain | — | 150 à 200 litres |
Les équipements qui consomment sans qu’on y pense
Dans la salle de bain, certains équipements consomment de l’énergie même quand on ne les utilise pas activement. Voici quelques exemples à surveiller :
- Le sèche-serviettes : il chauffe parfois même lorsque personne n’est dans la pièce. Résultat : une consommation inutile. Pensez à le programmer ou à l’éteindre quand il n’est pas nécessaire ;
- Les robinets et douchettes classiques : sans régulateur de débit, ils peuvent laisser filer beaucoup d’eau chaude inutilement. Installer des équipements économes permet de réduire la consommation sans sacrifier le confort ;
- Les petits appareils (lisseurs, sèche-cheveux, rasoirs électriques) : ils consomment peu individuellement, mais leur usage quotidien peut s’additionner. Pensez à les débrancher après usage pour éviter les consommations résiduelles.
Les gestes qui font la différence pour économiser l’eau
L’eau est précieuse, l’énergie aussi. En adoptant quelques réflexes malins dans la salle de bain, on peut limiter le gaspillage et alléger son empreinte environnementale. Voici comment agir concrètement.
1. Chasser les fuites avant tout
Un robinet qui goutte, une chasse d’eau qui fuit… et ce sont des litres d’eau perdus chaque jour. Une fuite de WC peut gaspiller jusqu’à 15 litres par heure (source : CI Eau). Pour vérifier si votre installation fuit, relevez les chiffres du compteur d’eau le soir et comparez-les au matin. Si les chiffres changent alors que personne ne l’a utilisé, il y a sans doute une fuite quelque part.
2. Mieux équiper sa robinetterie
Installer une douchette à débit réduit, c’est faire le choix d’un jet optimisé qui consomme moins sans sacrifier le confort. Ce petit équipement peut permettre de réduire jusqu’à 60% la consommation d’eau sous la douche.
3. Fermer le robinet entre deux gestes
On n’y pense pas toujours, mais laisser couler l’eau entre deux gestes, c’est comme verser ses économies dans l’évier. En coupant simplement le robinet pendant qu’on se savonne, se brosse les dents ou se rase, on peut économiser des dizaines de litres chaque jour.
Se brosser les dents robinet fermé, c’est jusqu’à 35 000 litres économisés par an pour une famille de quatre personnes. Il suffit d’utiliser un verre d’eau pour le rinçage des dents, simple, efficace, et tout aussi confortable.
4. Régler et entretenir le ballon d’eau chaude
Un ballon d’eau chaude bien réglé, c’est aussi une économie d’électricité. Vous pouvez programmer la température à 55°C : suffisant pour éviter le développement des bactéries tout en limitant la dépense d’énergie. Et si votre ballon se trouve dans une pièce non chauffée (garage, cave, etc), pensez à calorifuger les tuyaux pour éviter les pertes de chaleur inutiles.
5. Miser sur des équipements malins
Les robinets thermostatiques ou les boutons stop-douche permettent de mieux gérer la température et le débit, sans perte de confort.
4. Les chambres : une consommation discrète, mais pas neutre
La chambre, c’est votre refuge : calme, intimité et lumière tamisée. Même si la consommation y est moins importante qu’en cuisine ou dans le salon, elle reste sensible surtout quand on peut y passer beaucoup de temps.
Les équipements sous-estimés et les gestes pour mieux les maîtriser
Même si la chambre n’abrite pas les gros appareils électroménagers, elle n’est pas pour autant neutre en énergie.
L’éclairage est utilisé chaque soir, notamment en hiver. Même les petites lampes de chevet, veilleuses ou appliques murales peuvent s’additionner. En choisissant des ampoules LED basse consommation, on réduit significativement l’énergie utilisée tout en prolongeant leur durée de vie.
Le chauffage reste un poste important dans les chambres. L’ADEME recommande de maintenir une température autour de 17°C, idéale pour le sommeil. De plus, pour optimiser le confort thermique sans gaspiller, il est conseillé de fermer les volets et rideaux dès la tombée du jour, d’éviter de bloquer les radiateurs avec des meubles, et d’aérer la pièce 5 à 10 minutes par jour, même en hiver.
Enfin, les appareils électroniques comme les réveils numériques, chargeurs de téléphone, tablettes ou ordinateurs portables consomment même en veille. Pour limiter cette consommation silencieuse, il suffit de débrancher les appareils une fois chargés ou d’utiliser une multiprise avec interrupteur pour tout couper facilement.
Quelques chiffres pour donner du sens
Voici quelques données pour mieux visualiser l’impact de certains équipements du quotidien qui peuvent être présents dans la chambre :
| Équipement | Consommation annuelle moyenne |
|---|---|
| Ordinateur fixe | 123 kWh/an |
| Ordinateur portable | 22 kWh/an |
| Éclairage (toutes pièces) | 147 kWh/an |
Ces chiffres montrent que les appareils électroniques et l’éclairage peuvent représenter une part significative de la consommation annuelle, parfois équivalente à des usages ménagers plus visibles. Mieux les connaître, c’est déjà commencer à mieux les apprivoiser.
5. Le bureau : l’effet télétravail sur la facture
Le bureau est souvent le lieu dédié au travail, aux études ou à la gestion du quotidien. Et s’il partage certains équipements avec la chambre, comme l’ordinateur, il se distingue par une intensité d’usage plus élevée et une concentration d’appareils numériques. Et ces derniers peuvent représenter une consommation énergétique bien réelle, surtout en cas de télétravail ou d’utilisation prolongée.
Le numérique pèse lourd
On l’oublie souvent, mais nos écrans et ordinateurs ont un poids bien réel… sur la facture et sur la planète. Selon une étude de l’ADEME, le numérique représente environ 11% de la consommation électrique nationale, soit près de 65 TWh par an si l’on inclut les data centers à l’étranger qui hébergent nos usages. C’est presque autant que la consommation totale de l’Île-de-France.
Pour un foyer, la part varie selon l’équipement et les usages, mais les estimations indiquent que l’informatique et les écrans peuvent représenter entre 10 et 15% de la consommation domestique totale. Cette proportion grimpe dans les foyers très connectés (télétravail, gaming, streaming).
Ces chiffres rappellent une réalité : travailler depuis chez soi, c’est aussi faire tourner des machines qui demandent de l’énergie, parfois sans qu’on s’en rende compte. Chaque heure passée devant l’écran, chaque périphérique branché, chaque synchronisation en arrière-plan contribue à cette empreinte.
Les postes à surveiller et les solutions numériques
Le bureau concentre ordinateurs, écrans et périphériques qui consomment plus qu’on ne l’imagine. Ces usages pèsent sur votre facture, mais aussi sur l’empreinte carbone liée à la production d’électricité et aux serveurs. Adopter des gestes simples et des réglages malins, c’est réduire vos coûts tout en limitant l’impact environnemental.
1. Activer les modes “économie d’énergie”
Sur votre ordinateur, activez les paramètres d’économie d’énergie : mise en veille rapide, réduction automatique de la luminosité, et arrêt des disques durs inutilisés ;
2. Fermer les applications gourmandes
Les logiciels ouverts en arrière-plan sollicitent le processeur et augmentent la consommation. Fermez ceux dont vous n’avez pas besoin ;
3. Privilégier le cloud, mais avec modération
Stocker vos fichiers dans le cloud peut éviter des serveurs locaux énergivores, mais attention : les transferts fréquents consomment aussi. Synchronisez uniquement ce qui est nécessaire.
4. Optimiser les visioconférences
Couper la caméra quand elle n’est pas indispensable réduit l’impact carbone d’un appel. Préférez aussi les appels audio pour les réunions rapides.
5. Limiter les impressions
Une imprimante laser consomme en moyenne 7 kWh/an pour un usage modéré. Réduisez les impressions grâce aux signatures électroniques et aux annotations numériques. Pensez aussi à paramétrer le recto-verso par défaut et la mise en veille rapide de l’imprimante.
6. Choisir des périphériques basse consommation
Claviers, souris, enceintes : optez pour des modèles sans rétroéclairage inutile et débranchez-les quand vous ne les utilisez pas.

6. La buanderie et le garage : les oubliés de la sobriété
On parle souvent des pièces “vivantes” quand il s’agit d’économies d’énergie, mais derrière la porte de la buanderie ou du garage se cache un autre défi. Ces espaces techniques, souvent mal isolés, abritent des appareils puissants qui tournent sans qu’on y pense : lave-linge, sèche-linge, congélateur, outils électriques, etc. Les ignorer, c’est laisser filer des kilowattheures en silence.
Là où l’énergie s’évapore en silence
1. Machine à laver et sèche-linge : le duo énergivore
Côté lave-linge, comptez en moyenne 101 kWh par an pour environ 198 cycles, soit une vingtaine d’euros sur la facture. La majeure partie de cette énergie sert à chauffer l’eau, ce qui explique pourquoi un cycle à 60°C consomme presque deux fois plus qu’un lavage à 30°C. Le choix de la classe énergétique joue aussi un rôle : un modèle performant peut descendre à 80 kWh/an, tandis qu’un appareil moins efficace dépasse facilement 140 kWh/an.
Quant au sèche-linge, il reste l’un des champions de la consommation. En moyenne, il affiche 301 kWh/an, mais la différence entre les technologies est énorme : un modèle classique peut dépasser 500 kWh/an, alors qu’un appareil à pompe à chaleur se limite à environ 160 kWh/an. Autrement dit, le choix du modèle et quelques bonnes pratiques peuvent faire varier la consommation du simple au triple.
2. Congélateur
Dans bien des foyers, le garage n’abrite pas seulement la voiture ou les outils : il accueille aussi un congélateur, cet appareil indispensable pour stocker les aliments sur le long terme. Mais derrière son utilité se cache une réalité énergétique : il fonctionne en continu, 24h/24 et 7j/7, pour maintenir une température autour de -18°C. Résultat, une consommation moyenne de 308 kWh par an, qui peut grimper bien plus selon le format. Un modèle coffre dépasse facilement 400 kWh, tandis qu’un compact se limite parfois à 150 kWh. Autrement dit, son emplacement, son efficacité et son entretien influencent directement votre facture.
3. Cave à vins
La cave à vins, souvent reléguée au second plan, mérite pourtant un œil attentif. En moyenne, une cave électrique consomme entre 193 kWh par an. Son impact dépend surtout de son emplacement : installée dans un garage mal isolé ou une pièce trop chaude, elle doit redoubler d’efforts pour maintenir la bonne température et voit alors sa consommation grimper.
Autre point de vigilance : la plupart des modèles sont classés F ou G, non parce qu’ils sont inefficaces, mais parce que les critères d’évaluation sont exigeants pour ce type d’appareil. Mieux vaut donc la placer dans un endroit frais et ventilé, l’entretenir régulièrement et choisir un modèle adapté à la taille de sa collection. En traitant la cave à vins comme un véritable poste technique plutôt qu’un simple objet de prestige, on préserve à la fois ses bouteilles… et sa facture d’électricité.
4. Isolation du garage
Un garage mal isolé peut devenir un véritable pont thermique, laissant s’échapper la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Ces pertes ne sont pas anecdotiques : la toiture peut représenter jusqu’à 30% des déperditions, les murs environ 25%, et les ouvertures comme les portes ou fenêtres entre 10 et 15%. Une isolation bien pensée permet de limiter ces fuites et d’alléger la facture.
En résumé :
| Appareil | Consommation annuelle moyenne |
|---|---|
| Lave-linge | 101 kWh/an |
| Sèche-linge (classique) | 301 kWh/an |
| Sèche-linge (pompe à chaleur) | 160 kWh/an |
| Congélateur | 308 kWh/an |
| Cave à vins | 193 kWh/an |
Conseils pour optimiser la consommation dans ces espaces
Pour alléger la facture et réduire l’impact environnemental, voici des écogestes et idées d’actions à mettre en place pour la buanderie et le garage :
- Choisir des appareils écoénergétiques : optez pour des modèles classés A ;
- Utiliser le mode éco : privilégiez les programmes à basse température et les cycles courts ;
- Entretenir régulièrement les appareils : un entretien adéquat garantit leur efficacité énergétique ;
- Optimiser l’emplacement : assurez-vous que les appareils sont installés dans un espace bien ventilé et à l’abri des sources de chaleur ;
- Améliorer l’isolation : une bonne isolation permet de maintenir une température stable et de réduire les besoins en chauffage ou en climatisation.
Une maison sobre, pièce par pièce
Après avoir fait le tour de la maison, il apparaît clairement que chaque pièce a sa part de responsabilité dans la facture d’électricité.
Mais voici la bonne nouvelle : il est possible d’agir, sans se priver. En combinant écogestes simples, optimisation des appareils et, si nécessaire, travaux ciblés, chaque foyer peut réduire sa consommation d’électricité petit à petit. L’important est de regarder sa maison avec un œil neuf et d’adopter des réflexes qui s’installent durablement.
la bellenergie vous accompagne pour transformer ces bonnes pratiques en économies concrètes, tout en soutenant une électricité verte et française. Parce qu’économiser l’énergie, c’est aussi agir pour la planète, mais à votre rythme, sans sacrifier votre confort ni votre quotidien.
Petit conseil de la bellenergie : commencez par la pièce où vous passez le plus de temps et observez les résultats. Chaque geste compte, et cumulés, ils font une vraie différence !
Petit bonus : VertVolt, le label à connaître pour une électricité vraiment verte
Faire attention à sa consommation, adopter des écogestes, choisir des appareils efficaces… tout cela compte. Mais pour que la démarche soit complète, encore faut-il que l’électricité elle-même soit vertueuse. C’est là qu’intervient le label VertVolt, créé par l’ADEME pour aider les consommateurs à repérer les offres d’électricité vraiment engagées.
Ce label ne se contente pas de garantir une origine renouvelable : il distingue les fournisseurs qui s’impliquent concrètement dans le développement des énergies vertes en France. Chez la bellenergie, nous avons obtenu le label VertVolt niveau “Engagé” pour notre offre Producteur EnR : une reconnaissance qui valorise notre travail aux côtés de producteurs locaux et notre volonté de soutenir une transition énergétique durable.
Avec le label VertVolt, vous avez un repère clair pour choisir une électricité 100% verte et française, issue directement de producteurs renouvelables. Et avec la bellenergie, vous savez que votre énergie ne se contente pas d’être propre : elle agit, ici, pour le climat et pour l’économie locale. 🌱
Pour aller plus loin
Sources :
- ADEME. (16 octobre 2023) « Pourquoi décaler l’utilisation de certains appareils électriques »
- ADEME. (31 mars 2025) « Électricité : quels appareils consomment le plus dans votre maison ? »
- ADEME. (27 novembre 2024) « 20 solutions pour réduire sa consommation d’électricité »
- ADEME. (31 mars 2025) « Comment réduire sa consommation et sa facture d’eau ? »
- MiNumEco / ADEME / Arcep. (09 janvier 2025) « Actualisation des chiffres de l’impact du numérique en France »