Et si cuisiner devenait un geste pour la planète ?
Une cuisine plus responsable, accessible à tous
Chez la bellenergie, on parle souvent d’électricité verte… mais aujourd’hui, on a envie de mettre les mains dans les casseroles. Parce que oui, nos choix en cuisine ont aussi un impact sur la planète.
Chaque jour, des kilos de nourriture sont jetés. Des emballages à usage unique remplissent nos poubelles. Et si on changeait cela ? Avec quelques gestes anti-gaspi, il est possible de cuisiner autrement.
En France, 9,4 millions de tonnes de déchets alimentaires ont été produits en 2022, dont 43% étaient encore comestibles. À eux seuls, les ménages représentent 42% de ces déchets, bien devant la restauration ou la distribution. Ce gaspillage a un coût environnemental, mais aussi énergétique.
Mais la bonne nouvelle, c’est que chacun a le pouvoir de changer les choses à son niveau. Il suffit parfois d’un soupçon d’organisation, d’une pincée d’idées futées, et de l’envie de cuisiner autrement. Moins d’énergie dépensée, moins de restes oubliés, plus de plaisir à chaque repas.
Le batch cooking, une organisation plus durable
Et si on vous disait qu’en cuisinant seulement 2 heures le dimanche, vous pouviez gagner du temps toute la semaine ? Réduire vos déchets ? Et même consommer moins d’énergie ?
C’est exactement ce que propose le batch cooking. Cette méthode d’organisation culinaire consiste à préparer plusieurs repas à l’avance, en une seule session.
Mais le batch cooking ne se limite pas à un simple gain de temps. Il coche aussi toutes les cases d’une cuisine plus responsable. On planifie ses menus. On achète uniquement ce dont on a besoin. Et on optimise les cuissons. Parce que oui, un four allumé pour plusieurs plats, c’est toujours mieux qu’un plat par jour. C’est aussi un bon moyen pour éviter les oublis au fond du frigo. Résultat : moins de gaspillage, moins d’emballages, moins de stress.
C’est une façon simple et concrète de reprendre le pouvoir sur son alimentation, tout en allégeant son impact. Pas besoin d’être un chef. Ni un pro de l’organisation. Quelques recettes de base suffisent. Un peu de préparation à l’avance, et le tour est joué. Le batch cooking, c’est un peu comme l’électricité verte : une autre manière de faire les choses. Plus simple et plus alignée avec ses valeurs.
Réduire la consommation d’énergie, pas la gourmandise
Chaleur maîtrisée, cuisine optimisée
Pourquoi utiliser votre four pour un seul plat quand vous pouvez en préparer trois à la fois ? Le batch cooking dans le four permet d’optimiser la chaleur consommée : plusieurs recettes en une seule chauffe, moins d’ouvertures de porte, donc moins de pertes d’énergie.
Le saviez-vous ?
Le mode chaleur tournante (ou convection) permet une cuisson plus homogène et peut réduire la consommation d’électricité de 20 à 30% par rapport à la chaleur statique.
Coté plaque, la cuisson passive est une astuce futée : portez vos aliments à ébullition, puis éteignez la source quelques minutes avant la fin. La chaleur stockée suffit à terminer la cuisson doucement – moins d’électricité, mêmes saveurs.
La vapeur, une alliée précieuse en cuisine : optez pour la cuisson vapeur ou à l’étouffée. Ces méthodes douces préservent mieux les vitamines, les minéraux et les arômes naturels des aliments. Elles nécessitent peu ou pas de matières grasses, ce qui les rend plus saines, tout en limitant la formation de composés toxiques liés aux hautes températures. En prime, elles consomment moins d’énergie que les cuissons longues ou au four, ce qui en fait un choix plus respectueux de l’environnement.
Astuces pour économiser l’électricité en cuisine
En cuisine, chaque geste compte. Voici quelques astuces faciles à adopter pour réduire votre consommation d’électricité sans sacrifier le plaisir de cuisiner :
- Bouilloire avant casserole : pour chauffer de l’eau, la bouilloire électrique est généralement plus rapide et plus économe qu’une plaque électrique. Elle permet de limiter les pertes de chaleur grâce à un transfert direct, ce qui en fait une alliée efficace pour lancer la cuisson des pâtes, du riz ou des légumes vapeur ;
- Couvercle, le réflexe malin : couvrir vos casseroles permet de conserver la chaleur et d’accélérer la cuisson. Ce simple geste peut réduire la consommation d’énergie de 25%, selon l’ADEME ;
- Le bon matériel, au bon endroit : utilisez des casseroles adaptées à la taille de vos foyers, avec un fond plat et en matériaux conducteurs. Un bon contact avec la plaque limite les pertes de chaleur ;
- Micro-ondes, allié des petites portions : pour réchauffer ou cuire de petites quantités, le micro-ondes est jusqu’à 4 à 5 fois plus économe qu’un four traditionnel.

Cuisiner en heures creuses : un geste simple et efficace
Et si cuisiner pouvait aussi faire du bien à votre facture d’électricité ? Grâce à la formule tarifaire Heures Pleines / Heures Creuses, proposée par la plupart des fournisseurs d’énergie, vous pouvez bénéficier de prix du kWh réduit pendant certaines plages horaires, généralement la nuit ou le midi.
C’est le moment idéal pour lancer vos cuissons longues, utiliser votre four, ou faire tourner votre lave-vaisselle après le dîner. En plus de faire des économies, vous contribuez à mieux répartir la demande sur le réseau électrique, en évitant les pics de consommation.
Pensez à programmer vos appareils en utilisant la fonction “départ différé” pour automatiser vos usages pendant les heures creuses.
Transformer les restes : rien ne se perd, tout se transforme
Cuisiner anti-gaspi, ce n’est pas juste une tendance : c’est une manière de donner une seconde vie à nos restes, tout en allégeant nos poubelles et nos factures. Voici quelques idées simples pour transformer ce que l’on aurait jeté… en petits trésors culinaires.
Ce qu’on ne mange pas mais qu’on devrait
Les croûtes de parmesan ou de comté, souvent mises de côté, peuvent en réalité parfumer subtilement un bouillon ou une soupe maison. Les miettes de pain, elles, trouvent facilement leur place dans une chapelure croustillante, une base de gratin ou comme liant dans des boulettes. Quant aux fonds de sauce oubliés au fond d’un plat, ils se glissent parfaitement dans une poêlée de légumes, une vinaigrette improvisée ou une soupe express, pour ne rien perdre du goût.
Pain rassis ? Faites-en un festin
Ne jetez plus votre pain dur ! Transformez-le en croûtons maison, en pudding sucré, ou en pain perdu sucré, ou salé avec un œuf, un peu de lait et des légumes de saison. C’est rapide, délicieux et zéro déchet.
Cuisiner de la racine aux feuilles
Et si vos épluchures devenaient les stars de votre prochain apéritif ? Ce que l’on jette trop souvent – pelures de pommes de terre, de carottes ou de betteraves – peut en réalité se transformer en chips croustillantes et pleines de goût. Un simple filet d’huile, quelques épices, un passage au four, et vous obtenez une alternative savoureuse et anti-gaspi aux biscuits industriels. Idéal pour un apéro maison, malin et sans déchet.
Mais l’anti-gaspi ne s’arrête pas là. Les fanes de carottes ou de radis, souvent négligées, se métamorphosent en pesto express, à tartiner ou à mélanger à des pâtes. Les tiges de brocoli, elles, se râpent finement pour enrichir une salade croquante.
Cuisiner de la racine aux feuilles, c’est redonner de la valeur à chaque partie de l’aliment, respecter le produit dans son intégralité, et faire rimer créativité avec sobriété. Rien ne se perd, tout se transforme… et tout se savoure.
Fruits trop mûrs ? Parfaits pour la pâtisserie
Les bananes noircies font les meilleurs banana breads, les pommes fatiguées se glissent dans une compote, et les fruits abîmés deviennent une confiture express ou un smoothie vitaminé.

Conserver mieux, jeter moins
Sauces maison et pickles : prolonger la vie des aliments
Dans une cuisine anti-gaspi, prolonger la vie des aliments est un réflexe essentiel. Et quoi de mieux que de transformer les surplus en pickles, marinades ou sauces maison pour éviter qu’ils ne finissent à la poubelle ? Ces préparations simples permettent non seulement de réduire le gaspillage, mais aussi d’ajouter une touche en plus à vos repas.
Les pickles, par exemple, sont une solution efficace et savoureuse pour conserver les légumes ou les fruits trop mûrs. En les immergeant dans une solution vinaigrée composée d’eau, de vinaigre, de sel et d’épices, on prolonge leur durée de vie de plusieurs semaines à plusieurs mois, tout en créant des saveurs acidulées et originales.
Les marinades, quant à elles, permettent de recycler des légumes cuits ou un reste de viande en leur donnant une seconde vie. Une base d’huile, un peu d’ail, des herbes, du citron ou du vinaigre, et vous obtenez une préparation parfumée qui attend sagement au frais.
Enfin, les sauces maison sont idéales pour utiliser les fonds de plats, les jus de cuisson ou les légumes un peu fatigués. Mixés avec quelques aromates, ils deviennent des bases pour des pâtes, des poêlées ou des tartines gourmandes.
Conservation en bocaux ou sous vide
Adopter des méthodes de conservation durables, c’est faire un pas de plus vers une cuisine anti-gaspi et zéro déchet. En optant pour des bocaux en verre ou la mise sous vide, on évite le recours au plastique jetable tout en préservant la qualité des aliments sur le long terme.
Les bocaux en verre ne sont pas seulement esthétiques : ils sont aussi plus performants que le plastique pour conserver les arômes et les textures. Selon plusieurs études, ils permettent de prolonger la durée de conservation jusqu’à 30% par rapport aux contenants classiques, tout en étant réutilisables à l’infini.
La mise sous vide, quant à elle, repose sur un principe simple mais redoutablement efficace : en retirant l’oxygène, on limite l’oxydation, le développement des moisissures et la prolifération bactérienne. Résultat : les aliments peuvent être conservés jusqu’à 5 fois plus longtemps, tout en gardant leur fraîcheur et leurs qualités nutritionnelles.
Ces deux techniques sont particulièrement utiles pour les plats cuisinés, les légumes découpés, les restes de repas ou les produits achetés en vrac.
Bien trier, portionner, étiqueter pour éviter les oublis
Le meilleur moyen de ne pas gaspiller, c’est encore de savoir ce qu’on a déjà. Trop souvent, les aliments oubliés au fond du frigo ou du congélateur finissent à la poubelle.
Dès la préparation ou la mise en conserve, pensez à portionner vos plats. En créant des portions individuelles prêtes à être réchauffées, vous facilitez les repas de dernière minute et évitez que des restes ne s’accumulent sans être consommés.
Ensuite, prenez l’habitude d’étiqueter chaque contenant avec le contenu et la date de préparation. Ce petit réflexe rend la gestion du frigo bien plus fluide. En adoptant la méthode FIFO (First In, First Out), vous consommez en priorité ce qui a été stocké en premier, et vous limitez les oublis.
Enfin, un tri hebdomadaire rapide permet de repérer les aliments qui approchent de leur date limite. C’est l’occasion parfaite pour improviser une soupe, un smoothie, une tarte salée ou sucrée avec ce que vous avez sous la main.

la bellenergie dans tout ça ?
Pourquoi un fournisseur d’électricité verte parle-t-il de cuisine ? Parce que l’énergie et l’alimentation sont intimement liées. Chaque geste en cuisine – allumer le four, faire bouillir de l’eau, conserver un plat – consomme de l’électricité. Et chaque choix que nous faisons, de la recette à la conservation, a un impact sur notre consommation énergétique, notre empreinte carbone et notre mode de vie.
Chez la bellenergie, nous croyons que la transition énergétique ne se joue pas seulement dans les grandes décisions, mais aussi dans les petits gestes du quotidien. Cuisiner de manière plus sobre, plus locale, plus inventive, c’est aussi participer à un modèle de consommation écoresponsable et respectueux des ressources.
En partageant des conseils anti-gaspi, des astuces de cuisson économe ou des idées de conservation intelligente, nous voulons montrer que l’énergie verte, ce n’est pas seulement une question de kilowattheures, mais aussi une philosophie de vie. Une énergie qui alimente nos foyers, mais aussi nos engagements.
Nous vous proposons 3 offres à prix fixes, simples, transparentes et engagées, pour que votre énergie soit aussi propre que vos assiettes sont créatives.
En souscrivant à une offre d’électricité verte, vous soutenez activement la transition énergétique, tout en gardant le contrôle sur votre consommation.
FAQ sur la cuisine anti-gaspi
Le batch cooking, c’est réservé à ceux qui ont un grand congélateur ?
Pas forcément ! Vous pouvez batch‑cooker seulement quelques plats ou composants (riz, légumes, sauces) et les conserver au réfrigérateur 3–4 jours. L’idée : cuisiner malin sans remplir un congélo entier. Le batch cooking, c’est s’adapter : petits volumes ou gros, l’important c’est de planifier.
La congélation altère-t‑elle les nutriments ?
Bonne nouvelle : non, congeler préserve globalement la valeur nutritionnelle. Le principal ennemi, ce sont les re-congélations et les durations excessives, d’où l’importance du bon étiquetage.
Entre bocaux, sous vide, plastique… que choisir ?
- Bocaux en verre : durables, recyclables, et sans plastique – un must pour limiter les déchets ;
- Sous vide : idéal pour la congélation – prolonge la durée de conservation de 3 à 5 fois, d’après des sources techniques ;
- Évitez les barquettes jetables : pas durables ni économiques.
Quels ustensiles anti-gaspi recommandez-vous ?
Pas besoin d’une cuisine de chef pour limiter le gaspillage ! Quelques ustensiles bien choisis peuvent faire toute la différence. Une boîte en verre hermétique permet de conserver les restes plus longtemps. Une balance de cuisine ou un verre doseur aide à mieux ajuster les quantités et éviter les surplus. Un économe de qualité permet de récupérer un maximum de matière sans gaspiller. Et si vous aimez cuisiner les fanes ou les épluchures, un bon mixeuro u un robot multifonction devient vite un allié précieux. L’anti-gaspi, c’est surtout une question d’organisation, pas d’équipement coûteux.
Petit budget, peut-on faire de la cuisine anti-gaspi ?
Absolument ! La cuisine anti-gaspi est même souvent plus économique. Elle repose sur des principes simples : utiliser ce qu’on a déjà, transformer les restes, acheter en juste quantité, et conserver intelligemment. En valorisant les produits dans leur intégralité, on réduit les achats inutiles et on fait durer les aliments.