Votre chauffage pourrait être plus efficace… si vous évitez ces 3 erreurs
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Votre chauffage pourrait être plus efficace… si vous évitez ces 3 erreurs

Publié le 17 novembre 2025

L’hiver arrive, les radiateurs tournent… mais la pièce reste tiède ?

C’est un scénario très courant. Avant de penser à changer d’équipement, il existe souvent trois erreurs, très simples, qui suffisent à rendre un chauffage largement moins performant.

Dans la majorité des logements, ces erreurs passent totalement inaperçues. Pourtant, elles peuvent faire grimper la consommation d’énergie.

Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez les corriger vous-même, gratuitement, en quelques minutes. Mais lesquelles sont-elles exactement ? Voyons ça.

chauffage maison - erreur à éviter

Erreur n°1 : oublier la purge des radiateurs à eau

C’est l’un des gestes d’entretien les plus simples… et pourtant l’un des plus négligés. Un radiateur à eau mal purgé peut perdre une partie importante de son efficacité, simplement parce que des bulles d’air se glissent dans le circuit. Résultat : l’eau chaude circule mal, la chaleur se répartit de façon irrégulière, et la chaudière doit compenser en consommant davantage.

Si votre radiateur est chaud en bas mais froid en haut, s’il gargouille, ou s’il met anormalement longtemps à monter en température, ce n’est pas un hasard : l’air qui s’est accumulé dans l’installation prend la place de l’eau et bloque sa bonne circulation.

Pourquoi c’est un problème ?

Parce que cet air piégé agit comme un bouchon thermique. La chaudière force, les pièces chauffent moins vite, et vous finissez par augmenter la température… sans résoudre la cause du problème.

Une purge annuelle (idéalement avant d’allumer le chauffage en automne) permet :

  • une diffusion de chaleur plus homogène dans toute la maison ;
  • une réduction de la consommation de chauffage (la chaudière travaille moins) ;
  • la prévention des bruits d’air dans les tuyaux ;
  • une meilleure longévité du circuit de chauffage.

Dans un logement à plusieurs étages, l’air a naturellement tendance à remonter : les radiateurs situés en hauteur doivent parfois être purgés plus souvent.

Comment purger un radiateur sans se compliquer la vie

La bonne nouvelle, c’est que la purge est une opération simple, rapide, et… gratuite. Voici la méthode recommandée par les professionnels :

  1. Éteignez la chaudière ou attendez que les radiateurs soient froids ;
  2. Placez un récipient sous la vis de purge (généralement située en haut, à l’opposé du robinet) ;
  3. À l’aide d’une petite clé de purge ou d’un tournevis, ouvrez doucement la vis ;
  4. Laissez l’air s’échapper : un sifflement se fait entendre, puis l’eau finit par couler en continu ;
  5. Refermez soigneusement et vérifiez la pression de la chaudière (souvent entre 1 et 1,5 bar) et ajustez si nécessaire.

Une purge régulière permet souvent de restaurer jusqu’à plusieurs degrés de chaleur utile, d’améliorer instantanément le confort de la pièce, et d’éviter une surconsommation.

purge des radiateurs à eau

Erreur n°2 : des radiateurs électriques encrassés moins efficaces

Contrairement aux idées reçues, un radiateur électrique n’est pas “sans entretien”. Certes, il ne nécessite ni révision annuelle ni intervention obligatoire comme une chaudière. Mais cela ne signifie pas qu’il peut fonctionner indéfiniment sans un minimum de soin.

En réalité, la poussière qui s’accumule dans les grilles, sur les ailettes ou à l’arrière de l’appareil agit comme un isolant thermique. Résultat : la chaleur circule moins bien dans la pièce, l’appareil doit fonctionner plus longtemps et votre facture grimpe.

Un radiateur encrassé peut perdre jusqu’à 20 à 30% de performance, uniquement à cause de la poussière.

Et ce n’est pas le seul problème : au redémarrage du chauffage, cette poussière chauffée dégage cette fameuse odeur de “chaud sale” et contribue à dégrader la qualité de l’air intérieur, un vrai souci pour les personnes allergiques.

Pourquoi un simple nettoyage change tout

Un dépoussiérage régulier (au moins une fois par an, idéalement avant la saison froide) suffit souvent à redonner à un radiateur électrique toute son efficacité. Cela permet :

  • une meilleure diffusion de la chaleur ;
  • une consommation maîtrisée ;
  • un fonctionnement silencieux ;
  • une durée de vie prolongée de l’appareil.

Comment bien nettoyer un radiateur électrique

Voici la méthode recommandée :

  1. Éteignez l’appareil et laissez-le refroidir ;
  2. Dépoussiérez l’extérieur : dessus, côtés, lames ou grille frontale ;
  3. Passez un aspirateur dans les interstices et à l’arrière ;
  4. Pour un nettoyage plus soigné, utilisez une éponge légèrement humide (eau tiède + savon doux) ;
  5. Terminez par un passage de chiffon microfibre sec pour éliminer toute trace d’humidité.

Important à savoir

Ne recouvrez jamais un radiateur en fonctionnement (linge, vêtement, serviette, etc). C’est dangereux et cela fait surchauffer l’appareil.

Erreur n°3 : un thermostat ou des vannes thermostatiques mal réglés

Lorsque votre chaudière, vos radiateurs et votre isolation sont corrects, il reste un dernier maillon critique : la régulation. Si le thermostat est mal programmé et/ou les vannes thermostatiques mal ajustées, vous risquez de chauffer inutilement, ou à l’inverse d’avoir froid.

Le rôle du thermostat

Le thermostat fixe la température de consigne pour votre logement : vous lui dites « je veux X °C », et il demande à la chaudière de fonctionner jusqu’à l’atteindre. Mais si vous laissez cette température trop élevée en permanence, ou si le thermostat est mal placé, le chauffage tourne plus que nécessaire.

Quelques repères utiles :

  • 19-21 °C dans les pièces de vie quand elles sont occupées ;
  • 16-17 °C la nuit ou en cas d’absence courte ;
  • Fonction « hors gel » ou réduction importante lors d’absence prolongée.

Le rôle des vannes thermostatiques

Les vannes thermostatiques sont installées sur les radiateurs à eau chaude. Elles permettent de réguler température pièce par pièce, en adaptant le débit d’eau chaude à chaque radiateur.

Les chiffres sur la vanne (1, 2, 3, 4, 5, flocon) ne sont pas des degrés fixes : ils représentent des plages (ex. : «3 ≈ 20 °C»).

Recommandations typiques :

  • Position 2 (≈ 16-17 °C) pour une pièce peu utilisée ;
  • Position 3 (≈ 19-20 °C) pour une chambre occupée ou salon ;

Erreur courante : mettre toutes les vannes sur 5 en pensant “ça chauffera plus vite”, en fait non : ça chauffe juste plus fort, donc consomme plus.

3. Bien coordonner thermostat et vannes

Pour une performance optimale, il faut que le thermostat et les vannes fonctionnent de concert :

  • Dans la pièce où se trouve le thermostat, ouvre la vanne au maximum (ex. position 5) : sinon elle bride l’accès de chaleur, le thermostat n’atteint jamais la consigne, et la chaudière tourne trop ;
  • Dans les autres pièces, réglez la vanne selon l’usage et l’occupation.

Bonne nouvelle : ces 3 erreurs se corrigent en quelques minutes

Le plus intéressant, c’est que vous n’avez pas besoin d’être bricoleur ou expert.

Un tournevis, un chiffon et un réglage thermostat bien pensé suffisent.

En corrigeant ces trois points votre chauffage redevient beaucoup plus efficace, votre logement gagne en confort thermique et votre facture baisse naturellement.