La voiture électrique fera-t-elle aussi bien en 2024 qu’en 2023 ? Après une année record en termes de nouvelles immatriculations, rien n’indique un fléchissement des ventes, bien au contraire. Si l’adoption de la voiture électrique n’est pas encore massive, les Français sont de moins en moins réticents à l’idée de passer à l’électrique. Si la question du prix, notamment, demeure encore un frein important à l’achat, la baisse des coûts de production et le maintien des aides devraient permettre en 2024 d’accélérer encore la démocratisation de la voiture électrique. On fait le bilan de l’année écoulée et on se projette sur l’année à venir. Accrochez votre ceinture, c’est parti !
2023 : année record pour la voiture électrique
En 2023, les véhicules 100% électriques ont représenté 16,8% des nouvelles immatriculations et les modèles hybrides 9,2%. Plus d’un quart des voitures misent en circulation l’an dernier disposait d’une batterie électrique. Si Tesla et ses Model 3 et Y ont fait la course en tête des ventes dans la catégorie tout électrique, les constructeurs français ont réussi à placer 4 modèles dans le top 10, dont la Dacia Spring (3e), et les Renault Megane-e (6e) et Twingo (7e). Du côté des hybrides, Peugeot se taille la part du lion en hissant sa nouvelle 308 en tête du classement.
Au total, selon le baromètre de l’Avere (l’Association des professionnels des mobilités électriques), plus d’1,5 millions de voitures électriques et hybrides rechargeables circulent actuellement en France. Ces excellents chiffres augurent d’une année 2024 sur les chapeaux de roue pour la mobilité électrique. Malgré la suppression du bonus écologique pour les véhicules produits hors d’Europe, qui pourrait porter un coup d’arrêt aux poids-lourds du secteur, les ventes de voitures électriques devraient continuer à accélérer en 2024.
L’arrivée de nouveaux constructeurs, la multiplication des modèles, la baisse annoncée des prix et le lancement de nouveaux dispositifs incitatifs, comme le leasing social, pourraient bien permettre de lever les derniers freins à une adoption massive de la voiture électrique.
Cocorico : les premières batteries made in France vont bientôt voir le jour !
Courant 2024, la livraison dans les Hauts-de-France des premières usines de fabrication de batteries pour véhicule électrique du pays devraient donner un coup de boost à l’ensemble de la filière. En s’émancipant des composants venant de l’étranger, les constructeurs nationaux devraient pouvoir retrouver davantage de marges de manœuvre et proposer des prix plus attractifs.
Quels sont les principaux freins à une adoption massive de la voiture électrique ?
Malgré de bons chiffres de vente, les voitures électriques demeurent encore très largement minoritaires sur nos routes. En France, elles représentent à peine plus de 3% du parc automobile. D’après un sondage Odoxa commandé par RTE, elles bénéficient pourtant d’une image plutôt positive chez une majorité de Français. Ils ne sont pour autant que 29% à envisager d’en acheter une dans un avenir proche. Alors, qu’est-ce qui coince encore ?
Idée reçue n°1 : une voiture électrique, ça pollue !
D’après le baromètre mobilité publié par EVBox et Ipsos, 8 Français sur 10 estimaient en 2020 que la voiture électrique ne serait pas si écologique que ça. Une courte majorité doute même qu’elle puisse apporter une réponse aux problématiques environnementales actuelles. Le bilan carbone de la production des batteries suscite notamment de nombreuses interrogations. Ainsi que l’extraction de Lithium qui nécessite énormément d’eau.
Il est vrai que la production d’une voiture électrique émet plus de gaz à effet de serre que son équivalent thermique, et ce principalement à cause de la fabrication de la batterie.
En revanche, une voiture électrique émet à l’usage jusqu’à 3 à 4 fois moins de CO2 en moyenne que son équivalent thermique. Même lorsque l’électricité qui a servi à recharger la batterie est majoritairement d’origine carbonée, comme en Australie ou en Chine, les émissions directes et indirectes totales d’une voiture électrique demeurent moindres qu’avec un moteur thermique.
Mention passable pour les SUV électriques
Si les véhicules électriques affichent un bilan carbone plus favorable que leurs équivalents thermiques sur l’ensemble de leur durée de vie, plus le véhicule est lourd plus cet avantage a tendance à s’estomper. C’est notamment le cas des gros SUV électriques. Leur poids important nécessite de grosses batteries dont la production émet beaucoup de CO2. L’empreinte carbone totale d’un SUV électrique peut ainsi atteindre le double de celle d’une petite citadine…
Idée reçue n°2 : une voiture électrique, ça coûte cher !
Pour de nombreux Français, même séduits par les avantages de la voiture électrique, le prix d’acquisition demeure encore un frein important à l’achat. Plus des 2/3 d’entre eux estiment que la voiture électrique n’est globalement pas économique par rapport à un véhicule thermique. Déterminer le coût total d’une voiture électrique (achat, usage et entretien) pour le comparer à celui d’un véhicule thermique n’est pourtant pas aisé. En réalité, le résultat ne tourne d’ailleurs pas systématiquement au désavantage de l’électrique. Explications.
Le coût à l’achat
En mettant de côté les modèles haut-de-gamme, dont le prix peut rapidement dépasser les 100 000 € TTC, une voiture électrique neuve coûte en moyenne entre 30 000 et 50 000 € TTC. À puissance comparable, c’est à minima 10 000 € de plus que leur équivalent thermique. Un prix auquel il faut ajouter celui de la borne de recharge à domicile qui peut atteindre jusqu’à 2 000 €.
À l’achat, un véhicule électrique est donc plus cher. C’est indéniable. Mais pour être précis, il faut toutefois prendre en compte les nombreuses aides nationales et locales. Selon votre niveau de revenus, elles peuvent absorber tout ou partie de la différence de prix avec un véhicule thermique. L’installation d’une borne de recharge partagée peut également faire baisser la facture.
Outre les nombreuses aides disponibles, le frein que représente le coût à l’achat devrait toutefois progressivement disparaître. Une étude commandée par l’ONG Transport & Environnement projette que le prix des véhicules électriques pourrait passer en dessous de celui des véhicules thermiques dès 2027, même avant subventions, grâce à la baisse du coût des batteries.
Le coût à l’usage
Si pour une majorité de Français une voiture électrique est encore aujourd’hui plus chère qu’une voiture thermique, à l’usage, la première est en revanche beaucoup plus économique.
On estime généralement qu’une voiture électrique consomme entre 10 et 20 kWh d’électricité en fonction de la puissance du moteur et du poids du véhicule pour parcourir 100 km. Au tarif réglementé actuel de l’électricité (0,1924 € TTC/kWh depuis le 1er juin 2024 au Tarif base la bellenergie, offre Prudence), cela donne un coût compris entre 1,92 et 3,84 € les 100 km si le véhicule est rechargé à domicile.
Faisons maintenant le même calcul pour un véhicule thermique dont la consommation est habituellement située entre 5 et 10 litres au 100 km. Au tarif moyen actuel du Sans Plomb 95 (1,7985 €TTC/l en décembre 2023 selon les chiffres du gouvernement), cela donne un coût situé entre 8,99 et 17,98 € pour 100 km, soit près de 4 fois plus qu’avec une voiture électrique.
Même exercice avec le Bioéthanol E85 (0,96 €TTC/l en décembre 2023 selon les chiffres du gouvernement), cela donne un coût situé entre 4,80 et 9,60 € pour 100 km, soit près de 2 fois plus qu’avec une voiture électrique.
En se basant sur la moyenne nationale du kilométrage annuel, soit environ 12 500 kilomètres pour une voiture particulière, rouler à l’électrique peut ainsi faire économiser de 840 à 1 680 €/an par rapport à un véhicule alimenté par du Sans Plomb 95 et de 448 à 897 €/an par rapport à un véhicule alimenté par du Bioéthanol E85.
Pour être tout à fait exact, rappelons tout de même qu’une recharge sur une borne public coûte jusqu’à 4 fois plus cher qu’une recharge à domicile, sans parler des recharges sur l’autoroute. En fonction des constructeurs, il faut aussi parfois louer la batterie. Mais même en ajoutant ces coûts, une voiture électrique demeure à l’usage toujours moins coûteuse qu’une voiture thermique de puissance équivalente.
Le coût d’entretien
Un moteur, une batterie et pas de boîte de vitesse : le fonctionnement d’une voiture électrique est assez basique et sa mécanique moins sujette aux pannes. On estime ainsi que l’entretien d’une voiture électrique coûte environ 25% de moins que celui d’une voiture thermique.
Seul point noir, la longévité de la batterie, qui dépasse rarement les 150 000 km quand un véhicule thermique peut atteindre aisément les 250 000 km s’il est bien entretenu. En tenant compte du coût de remplacement d’une batterie, la note peut s’enflammer rapidement.
Idée reçue n°3 : une autonomie et un nombre de points de recharge limités
Même si ces aspects sont de moins en moins évoqués pour expliquer les réticences au passage à l’électrique, le manque d’autonomie des batteries et la difficulté d’accès à des bornes de recharges demeurent un point de blocage. Qu’en est-il réellement ?
En condition réelle d’utilisation, les modèles électriques actuellement sur le marché affichent une autonomie allant de 100 à 700 km. C’est moins que les voitures thermiques qui peuvent parcourir de 500 à plus de 1 000 km avec un seul plein. L’immense majorité des automobilistes parcourant moins de 50 km par jour, ce déficit d’autonomie serait de moins en moins rédhibitoire. Il est tout de même bon de nuancer le propos car pour un départ en vacances, cela peut devenir une réelle ombre au tableau.
En ce qui concerne l’accessibilité aux bornes de recharge, le déploiement du réseau a en effet pris du retard. L’objectif fixé par le gouvernement des 100 000 points de recharge en 2020 n’a été atteint qu’en mai 2023. Au rythme actuel, il pourrait manquer de 60 000 à 150 000 points de recharge à horizon 2030 selon les projections d’une étude menée par l’UFC-Que Choisir.
Ce retard, ainsi que certains dérapages tarifaires mis en évidence par cette même étude, peuvent, il est vrai s’avérer problématiques pour les 37% de ménages qui n’ont pas d’emplacement de parking privatif et ne peuvent pas disposer d’une solution de recharge à domicile. Les habitués des longs trajets peuvent également légitimement s’inquiéter du manque d’infrastructures actuelles.
Voitures électriques : les modèles les plus en vue en 2024
Des valeurs sûres, des nouveautés et de jolies trouvailles : retrouvez notre sélection des voitures électriques dont vous allez entendre parler en 2024.
Dacia Spring Extrême : la moins chère
Produite en Chine, la Dacia Spring Extrême risque de perdre son bonus écologique en 2024. Commercialisée à moins de 21 000 euros TTC, cette petite citadine passe-partout conservera néanmoins un prix très attractif. Dotée d’une puissance de 65 ch et d’une autonomie annoncée de 230 km, ce modèle est particulièrement adaptés aux petits déplacements du quotidien.
Renault 5 E-Tech Electric : la plus attendue
Avec son look rétro qui rend hommage à l’un des modèles les plus iconiques de la marque au losange, la R5 dans sa version électrique devrait frapper un grand coup en 2024. Avec un prix fixé aux alentours de 25 000 euros TTC, elle devrait même être moins chère que la Dacia Spring grâce au bonus écologique pour une autonomie annoncée bien supérieure (jusqu’à 400 km).
Mercedes EQS 450+ : la plus endurante
Avec une autonomie annoncée dépassant largement les 700 km pour 333 ch, la Mercedes EQS 450+ fait mieux sur le papier que sa concurrente directe, la Tesla Model S. En revanche, avec un prix d’achat flirtant avec les 130 000 euros TTC, elle n’est pas éligible au bonus écologique. Cette berline à l’allure sportive demeure donc réservée aux automobilistes les plus aisés.
Tesla Model 3 : la plus vendue
Voiture électrique la plus vendue en 2023, la Tesla Model 3 conservera-t-elle la même dynamique en 2024 ? Malgré la montée en puissance des constructeurs européens et la multiplication de nouveaux modèles plus accessibles, la moins chère des Tesla devrait continuer à faire la course en tête. Pour continuer à séduire, elle s’est d’ailleurs offert un important relooking fin 2023.
De quelles aides pouvez-vous bénéficier en 2024 pour l’achat d’une voiture électrique ?
Bien que la différence de prix entre un véhicule électrique et son équivalent thermique ait tendance à se réduire, la question du coup à l’achat demeure sensible pour de nombreux Français. En 2024, il existe pourtant de nombreuses aides qui peuvent faire baisser la facture.
La prime à la conversion
Délivrée par l’État, cette prime permet de faciliter l’acquisition d’une voiture peu polluante neuve ou d’occasion en remplacement d’un véhicule Crit’Air 3 ou plus. Elle peut atteindre 4 000 € pour un véhicule Crit’Air 1 et jusqu’à 6 000 € pour un véhicule électrique. Son montant exact dépend de plusieurs critères, dont notamment :
- le prix d’achat du véhicule ;
- le revenu fiscal de référence ;
- la distance séparant le domicile du lieu de travail.
Si vous habitez dans une zone à faible émission mobilité (ZFE-m), cette aide peut être majorée de 1 000 €. La prime à la conversion ne peut être perçue qu’une seule fois. Pour connaître l’intégralité des conditions d’éligibilité, les barèmes et la liste complète des véhicules concernés par ce dispositif, rendez-vous sur ce simulateur mis à votre disposition par les pouvoirs publics.
Montant maximum de la prime à la conversion : 6 000 €
Le bonus écologique
Également délivré par l’État, le bonus écologique peut s’appliquer à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique ou hydrogène neuf ou d’occasion. Son montant dépend notamment des critères suivants :
- le prix d’achat du véhicule (doit être inférieur à 47 000 € ) ;
- le revenu fiscal de référence ;
Le bonus écologique peut être perçu une seule fois tous les 3 ans. Depuis le 15 décembre 2023, les conditions d’éligibilité ont été resserrées. Pour en bénéficier, un score environnemental attribué à chaque véhicule est désormais pris en compte. Ce critère assez restrictif exclu de fait les modèles produits hors d’Europe comme la Tesla Model 3 ou la Dacia Spring notamment.
Montant maximum du bonus écologique : 7 000 €
Le leasing social électrique
Pour lever le frein relatif au prix d’acquisition d’un véhicule électrique, le gouvernement a mis en place une offre de location longue durée à 100 euros par mois pour les ménages les plus modestes. Le loyer peut monter à 150 euros pour un modèle familial. Pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, vous devez remplir les conditions suivantes :
- votre revenu fiscal de référence doit être inférieur à 15 400 euros par part fiscale;
- vous devez habiter à plus de 15 kilomètres de votre lieu de travail ;
- vous devez roulet au moins 8 000 km/an dans le cadre de votre activité professionnelle.
Pour vérifier votre éligibilité, rendez-vous sur la page dédiée du site du Ministère de la Transition écologique. Cette offre ne s’applique qu’aux véhicules avec un score environnemental supérieur à 60 points, d’un poids inférieur à 2 400 kg et dont le prix d’achat est inférieur ou égal à 47 000 € TTC. Si le véhicule est d’occasion, la 1ère immatriculation doit dater de moins de 3 ans et demi.
Pour bénéficier de cette offre, la durée du contrat doit être supérieure à 3 ans.
Les aides locales
Pour compléter les aides de l’État, de nombreuses collectivités locales proposent des aides pour l’achat d’un véhicule électrique ou l’installation d’un dispositif de recharge à domicile. Pour en prendre connaissance, renseignez-vous directement auprès de l’organisme concerné.
Quel abonnement d’électricité pour recharger une voiture électrique à domicile ?
En faisant installer une borne de recharge à votre domicile, votre consommation d’électricité s’en verra complètement modifiée. Pour satisfaire vos nouveaux besoins, vous serez souvent obligé d’augmenter la puissance au compteur pour éviter de faire disjoncter votre installation dès que vous rechargez votre voiture. Vous pouvez aussi être amené à changer d’abonnement.
Quelle puissance au compteur ?
La puissance maximale d’une borne de recharge est très variable. Elle varie en règle générale de 3,7 à 22 kW selon la puissance de votre véhicule ou votre kilométrage quotidien. Votre abonnement devra prendre en compte ces nouveaux besoins pour pouvoir assurer à la fois le fonctionnement de vos appareils électriques domestiques et la recharge de votre véhicule.
Pour une borne de recharge de 3,7 kW, qui consomme l’équivalent d’un gros four électrique, un abonnement de 6 kVA peut suffire. Pour une borne de 7,4 kW, vous devrez monter à 9, voire 12 kVA au compteur. Au-delà, vous devrez passer à une alimentation en triphasé pour bénéficier de la puissance nécessaire. Votre compteur devra être remplacé par un modèle triphasé. Ce qui nécessitera une intervention d’Enedis.
Quelle option tarifaire ?
Si vous comptez recharger votre véhicule la nuit, vous avez tout intérêt à souscrire un abonnement avec une option Heures Pleines/Heures Creuses. Vous profiterez d’un tarif du kWh plus attractif 8 heures par jour, selon votre lieu de résidence cela peut se situer entre 22h à 6h, soit le moment idéal pour recharger votre voiture. Le tarif Heures Creuses permet d’économiser environ 20% par rapport au Tarif base.
<encadré>Mettez-vous au vert pour recharger vos batteries !
En choisissant un fournisseur d’électricité verte, comme la bellenergie, vous pouvez réduire encore l’impact environnemental de vos déplacements en rechargeant la batterie de votre voiture avec une électricité d’origine renouvelable. Et chez nous, se mettre au vert, ça coûte même moins cher que chez le fournisseur historique. Rejoignez notre belle communauté et profitez chez vous d’une électricité 100% décarbonée, accessible et produite en France.
En conclusion, la voiture électrique s’annonce prometteuse en 2024, avec une adoption croissante et des innovations significatives. Les nouvelles immatriculations record de 2023 montrent une tendance positive qui devrait se poursuivre grâce à la baisse des coûts de production et aux aides gouvernementales. Toutefois, il est crucial de reconnaître que les voitures thermiques conservent des avantages significatifs. Leur autonomie, leur coût d’acquisition généralement inférieur, et le réseau de distribution de carburant bien établi sont autant de facteurs qui garantissent leur présence sur le marché pour encore de nombreuses années.
Les avancées dans le secteur des batteries électriques, comme les initiatives en Hauts-de-France, témoignent d’un effort continu pour rendre les voitures électriques plus accessibles et performantes. Néanmoins, les préoccupations environnementales liées à la production des batteries et les défis d’infrastructure de recharge doivent être résolus pour une adoption plus massive.
Le débat entre voitures électriques et thermiques n’est pas encore tranché. Les voitures thermiques offrent encore une solution fiable et économique pour de nombreux conducteurs, surtout dans les régions où les infrastructures de recharge sont limitées. La transition vers une mobilité plus durable est en cours, mais elle nécessite du temps, des investissements et des innovations pour surmonter les obstacles actuels.
Ainsi, si la voiture électrique représente indéniablement l’avenir de la mobilité, les voitures thermiques continueront à jouer un rôle important dans le paysage automobile pour les années à venir. Leur évolution, notamment vers des modèles hybrides plus écologiques, témoigne de la capacité de l’industrie à s’adapter et à répondre aux attentes variées des consommateurs. En attendant, les automobilistes ont l’embarras du choix pour sélectionner le véhicule qui correspond le mieux à leurs besoins et à leurs contraintes.