La voiture électrique peut-elle rebondir en 2025 après une année 2024 en demi-teinte ? Après une progression spectaculaire en 2023, le marché de l’électrique a marqué un coup d’arrêt en 2024. Les ventes de véhicules 100 % électriques ont reculé de 2,2%, et leur part de marché est restée stable à 16,9 %, selon les chiffres de la Plateforme automobile (PFA). Ce ralentissement s’inscrit dans un contexte plus large de baisse des immatriculations de voitures neuves en France.
Plusieurs facteurs expliquent cette stagnation : la hausse du coût de l’électricité et le contexte économique global ont pesé sur la dynamique, Pourtant, 2025 pourrait bien être une année charnière. Pour respecter les objectifs européens en matière de CO₂, la part des véhicules électriques devra grimper à 22% d’ici la fin de l’année. Un défi de taille, mais pas hors de portée.
Les constructeurs misent sur une nouvelle génération de modèles plus abordables pour relancer la dynamique. Alors, simple pause ou vrai tournant ? On fait le point sur l’année écoulée et les perspectives pour 2025. Accrochez votre ceinture, c’est reparti !

Des sommets à la stabilisation pour la voiture électrique
En 2023, les véhicules 100% électriques ont représenté 16,8% des nouvelles immatriculations et les modèles hybrides 9,2%. Plus d’un quart des voitures misent en circulation l’an dernier disposait d’une batterie électrique. Si Tesla et ses Model 3 et Y ont fait la course en tête des ventes dans la catégorie tout électrique, les constructeurs français ont réussi à placer 4 modèles dans le top 10, dont la Dacia Spring (3e), et les Renault Megane-e (6e) et Twingo (7e). Du côté des hybrides, Peugeot se taille la part du lion en hissant sa nouvelle 308 en tête du classement.
Au total, selon le baromètre de l’Avere (l’Association des professionnels des mobilités électriques), plus d’1,5 millions de voitures électriques et hybrides rechargeables circulaient en France en 2023.
Mais 2024 a finalement marqué un ralentissement. Les ventes de voitures électriques ont reculé de 2,2 %, à 290 611 unités, malgré une part de marché stable à 16,9%. Les hybrides rechargeables ont également chuté de 10,2%, ne représentant plus que 8,5% du marché. En revanche, les full hybrides ont connu un véritable essor, atteignant 19,5% des immatriculations, devenant la deuxième motorisation préférée des Français après l’essence.
L’arrivée de nouveaux modèles plus accessibles, comme la Renault 5 électrique ou la Citroën ë-C3, pourrait bien redonner un coup d’accélérateur à l’électrique en 2025. Après une année 2024 marquée par un ralentissement des ventes, les constructeurs misent sur une baisse des prix et le retour de dispositifs incitatifs pour relancer la dynamique.
Cocorico : les premières batteries made in France !
En 2025, la promesse d’une filière batterie française devient réalité. Dans les Hauts-de-France, plusieurs gigafactories entrent en activité, positionnant la région comme un véritable pôle stratégique de la mobilité électrique. L’usine ACC à Billy-Berclau / Douvrin, déjà opérationnelle depuis 2023, a été rejointe par celle de Verkor à Dunkerque, dont les premières batteries doivent sortir des lignes en été 2025. À cela s’ajoute le projet d’Envision AESC à Douai.
Ces implantations permettent à la France de réduire sa dépendance aux importations asiatiques, tout en stimulant l’emploi local et en réduisant les coûts de production. À terme, cela devrait se traduire par des véhicules électriques plus abordables, renforçant la compétitivité des constructeurs français et accélérant la transition vers une mobilité plus durable.
Quels sont les principaux freins à une adoption massive de la voiture électrique ?
Malgré des chiffres de vente en progression ces dernières années, les voitures électriques restent très minoritaires dans le parc automobile français, elles représentaient à peine plus de 3% des véhicules en circulation en 2024. Si elles bénéficient d’une image globalement positive, notamment en matière d’impact environnemental et de confort de conduite, l’intention d’achat recule. Selon les sondages Ifop et CSA de 2024, seuls 22% des Français envisagent d’acheter une voiture électrique dans un avenir proche, contre 33% en 2021.
Les freins restent nombreux : prix d’achat élevé, manque de bornes de recharge accessibles, autonomie encore jugée insuffisante pour certains usages, et offre limitée sur le marché de l’occasion. Résultat : une majorité de Français adopte une posture d’attente, préférant souvent se tourner vers des modèles hybrides, perçus comme un compromis plus rassurant.
Idée reçue n°1 : une voiture électrique, ça pollue !
D’après le baromètre mobilité publié par EVBox et Ipsos, 8 Français sur 10 estimaient en 2020 que la voiture électrique ne serait pas si écologique que ça. Cinq ans plus tard, cette perception persiste encore chez une partie du public, notamment en raison des émissions liées à la production des batteries et de l’impact environnemental de l’extraction du lithium, souvent pointée du doigt pour sa consommation d’eau dans des régions déjà fragiles comme le « triangle du lithium » (Argentine, Bolivie, Chili).
Il est vrai que la fabrication d’une batterie lithium-ion reste énergivore. En 2025, la production d’une batterie de 60 kWh génère entre 61 et 106 kg de CO₂ par kWh, selon la Commission européenne.
Mais ce constat ne doit pas occulter l’essentiel : sur l’ensemble de son cycle de vie, une voiture électrique utilisée en France émet en moyenne 2 à 3 fois moins de CO₂ qu’un modèle thermique équivalent, selon les dernières analyses de l’ADEME. Ce bénéfice environnemental est particulièrement marqué lorsque le véhicule est équipé d’une batterie de capacité raisonnable (inférieure à 60 kWh) et utilisé sur une distance suffisante pour « rembourser » sa dette carbone liée à la fabrication, notamment de la batterie. Même dans des pays où l’électricité repose encore largement sur le charbon ou le gaz, les émissions globales restent inférieures à celles d’un moteur essence ou diesel, grâce à l’absence d’émissions directes à l’échappement. En France, où l’électricité est majoritairement bas carbone (nucléaire et renouvelables), le bilan carbone est encore plus favorable.
Les constructeurs, conscients de ces enjeux, investissent désormais dans des chaînes d’approvisionnement plus responsables et dans des usines alimentées par des énergies propres. L’objectif : réduire l’empreinte carbone dès la fabrication, pour rendre la voiture électrique encore plus vertueuse.
Mais qu’en est-il après la fin de vie de la batterie ?
Contrairement à une idée reçue, les batteries lithium-ion ne sont pas jetées une fois leur capacité réduite. Elles peuvent suivre deux parcours principaux : la seconde vie et le recyclage.
Seconde vie : prolonger leur utilité
Une batterie de voiture électrique est généralement remplacée lorsqu’elle a perdu plus de 30% de sa capacité. Pourtant, elle peut encore être utilisée dans des systèmes de stockage stationnaire d’électricité, par exemple pour stocker l’énergie solaire dans des bâtiments. Cela permet de prolonger sa durée de vie de plusieurs années.
Recyclage : un enjeu stratégique
Les batteries de véhicules électriques, qui pèsent entre 300 et 600 kg, contiennent des matériaux critiques comme le lithium, le cobalt, le nickel, le cuivre ou le manganèse. Leur extraction est coûteuse et impactante pour l’environnement, notamment en eau. C’est pourquoi leur recyclage est à la fois un enjeu environnemental et économique.
La réglementation européenne impose aux constructeurs de recycler leurs batteries. À ce jour, au moins 50% des matériaux doivent être recyclés. De nouvelles règles imposent aussi l’intégration de matières premières recyclées dans les batteries neuves. Les industriels devront également être capables de recycler au moins 90% du cobalt, du cuivre et du nickel, et 80% du lithium.
Mention passable pour les SUV électriques
Si les véhicules électriques affichent un bilan carbone plus favorable que leurs équivalents thermiques sur l’ensemble de leur durée de vie, plus le véhicule est lourd plus cet avantage a tendance à s’estomper. C’est notamment le cas des gros SUV électriques. Leur poids important nécessite de grosses batteries dont la production émet beaucoup de CO2. L’empreinte carbone totale d’un SUV électrique peut ainsi atteindre le double de celle d’une petite citadine…
Idée reçue n°2 : une voiture électrique, ça coûte cher !
Pour de nombreux Français, même séduits par les avantages de la voiture électrique, le prix d’acquisition demeure encore un frein important à l’achat. Plus des 2/3 d’entre eux estiment que la voiture électrique n’est globalement pas économique par rapport à un véhicule thermique. Déterminer le coût total d’une voiture électrique (achat, usage et entretien) pour le comparer à celui d’un véhicule thermique n’est pourtant pas aisé. En réalité, le résultat ne tourne d’ailleurs pas systématiquement au désavantage de l’électrique. Explications.
Le coût à l’achat
En mettant de côté les modèles haut-de-gamme, dont le prix peut rapidement dépasser les 100 000€ TTC, une voiture électrique neuve coûte en moyenne entre 30 000 et 50 000€ TTC. À puissance comparable, c’est à minima 10 000€ de plus que leur équivalent thermique. Un prix auquel il faut ajouter celui de la borne de recharge à domicile qui peut atteindre jusqu’à 2 000€.
À l’achat, un véhicule électrique est donc plus cher. C’est indéniable. Mais pour être précis, il faut toutefois prendre en compte les nombreuses aides nationales et locales. Selon votre niveau de revenus, elles peuvent absorber tout ou partie de la différence de prix avec un véhicule thermique. L’installation d’une borne de recharge partagée peut également faire baisser la facture.
Outre les nombreuses aides disponibles, le frein que représente le coût à l’achat devrait toutefois progressivement disparaître. Une étude commandée par l’ONG Transport & Environnement projette que le prix des véhicules électriques pourrait passer en dessous de celui des véhicules thermiques dès 2027, même avant subventions, grâce à la baisse du coût des batteries.

Le coût à l’usage
Si pour une majorité de Français une voiture électrique est encore aujourd’hui plus chère qu’une voiture thermique, à l’usage, la première est en revanche beaucoup plus économique.
Combien coûte 100 km en voiture électrique en 2025 ?
On estime généralement qu’une voiture électrique consomme entre 10 et 20 kWh d’électricité en fonction de la puissance du moteur et du poids du véhicule pour parcourir 100 km. Au tarif réglementé actuel de l’électricité (0,2016€ TTC/kWh le 1er juillet 2025 au TRV Base), cela donne un coût compris entre 2 et 4€ les 100 km si le véhicule est rechargé à domicile.
Et pour une voiture thermique ?
Faisons maintenant le même calcul pour un véhicule thermique dont la consommation est habituellement située entre 5 et 10 litres au 100 km. Avec un prix moyen du Sans Plomb 95 (E5) à 1,724€/litre en juillet 2025, cela représente un coût de : 8,62€ à 17,24€ pour 100 km. Soit près de 4 fois plus qu’avec une voiture électrique.
Même exercice avec le Bioéthanol E85 (à un prix moyen de 0,747€/litre en juillet 2025), cela donne un coût situé entre 3,74 et 7,47€ pour 100 km, soit près de 2 fois plus qu’avec une voiture électrique.
En se basant sur la moyenne nationale du kilométrage annuel, soit environ 12 500 kilomètres pour une voiture particulière, rouler à l’électrique peut ainsi faire économiser de 796 à 1 655€/an par rapport à un véhicule alimenté par du Sans Plomb 95.
Enfin, face au Bioéthanol E85, l’économie annuelle réalisée grâce à une voiture électrique est estimée entre 593 et 1 059€.
Le coût d’entretien
Un moteur, une batterie et pas de boîte de vitesse : le fonctionnement d’une voiture électrique est assez basique et sa mécanique moins sujette aux pannes. On estime ainsi que l’entretien d’une voiture électrique coûte environ 25% de moins que celui d’une voiture thermique.
Seul point noir, la longévité de la batterie, qui dépasse rarement les 150 000 km quand un véhicule thermique peut atteindre aisément les 250 000 km s’il est bien entretenu. En tenant compte du coût de remplacement d’une batterie, la note peut s’enflammer rapidement.
Idée reçue n°3 : une autonomie et un nombre de points de recharge limités
Même si ces aspects sont de moins en moins évoqués pour expliquer les réticences au passage à l’électrique, le manque d’autonomie des batteries et la difficulté d’accès à des bornes de recharges demeurent un point de blocage. Qu’en est-il réellement ?
En condition réelle d’utilisation, les modèles électriques actuellement sur le marché affichent une autonomie allant de 100 à 700 km. C’est moins que les voitures thermiques qui peuvent parcourir de 500 à plus de 1 000 km avec un seul plein. L’immense majorité des automobilistes parcourant moins de 50 km par jour, ce déficit d’autonomie serait de moins en moins rédhibitoire. Il est tout de même bon de nuancer le propos car pour un départ en vacances, cela peut devenir une réelle ombre au tableau.
En ce qui concerne l’accessibilité aux bornes de recharge, le déploiement du réseau a en effet pris du retard. L’objectif fixé par le gouvernement des 100 000 points de recharge en 2020 n’a été atteint qu’en mai 2023. Au rythme actuel, il pourrait manquer de 60 000 à 150 000 points de recharge à horizon 2030 selon les projections d’une étude menée par l’UFC-Que Choisir.
Ce retard, ainsi que certains dérapages tarifaires mis en évidence par cette même étude, peuvent, il est vrai s’avérer problématiques pour les 37% de ménages qui n’ont pas d’emplacement de parking privatif et ne peuvent pas disposer d’une solution de recharge à domicile. Les habitués des longs trajets peuvent également légitimement s’inquiéter du manque d’infrastructures actuelles.

Voitures électriques : les modèles les plus en vue en 2025
Des valeurs sûres, des nouveautés et de jolies trouvailles : retrouvez notre sélection des voitures électriques dont vous allez entendre parler en 2025.
Dacia Spring Extrême : la moins chère
La Dacia Spring reste l’une des voitures électriques les moins chères du marché. En 2025, elle conserve un prix de base autour de 21 000€, souvent réduit à moins de 15 000€ avec les aides. Son autonomie de 230 km (jusqu’à 300 km en ville) et sa compacité en font une citadine idéale pour les petits trajets.
Renault 5 E-Tech Electric : la star de l’année
La Renault 5 électrique connaît un succès fulgurant. Avec son design néo-rétro, son prix attractif (à partir de 27 990€) et une autonomie réelle de plus de 400 km, elle s’est rapidement hissée en tête des ventes en France. Elle incarne parfaitement la nouvelle génération de véhicules électriques accessibles, stylés et adaptés à un usage quotidien.
Citroën ë-C3 : la surprise du podium
La Citroën ë-C3, entièrement repensée, s’est imposée comme une alternative très compétitive. Avec un prix d’appel sous les 25 000 € et une autonomie de 320 km, elle séduit les conducteurs urbains et périurbains. Elle occupe la 2ᵉ place des ventes au premier semestre 2025.
Tesla Model Y : la référence technologique
Malgré une baisse de ses parts de marché en France en 2025, la Tesla Model Y reste l’un des modèles les plus populaires, notamment pour ses performances, son autonomie supérieure à 500 km, et son écosystème connecté. Elle reste un choix privilégié pour les amateurs de technologie et de longs trajets.
De quelles aides pouvez-vous bénéficier en 2025 pour l’achat d’une voiture électrique ?
Bien que la différence de prix entre un véhicule électrique et son équivalent thermique ait tendance à se réduire, la question du coup à l’achat demeure sensible pour de nombreux Français. En 2025, il existe pourtant de nombreuses aides qui peuvent faire baisser la facture.
Le bonus écologique
Depuis le 1er juillet 2025, le bonus écologique est renforcé et désormais financé par les fournisseurs d’énergie via le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE). Il s’élève à :
- 4 200€ pour les ménages modestes et intermédiaires (déciles 1 à 5, voire jusqu’à 8 selon la composition du foyer),
- 3 100€ pour les autres ménages.
Ce bonus s’applique à l’achat ou à la location longue durée d’un véhicule 100% électrique neuf, sous réserve de respecter certains critères d’éligibilité :
- Véhicule neuf immatriculé en France ;
- Revenus du foyer : déterminés à partir du dernier avis d’imposition ;
- Score environnemental du véhicule : le véhicule doit obtenir un score minimal selon les critères définis par l’ADEME ;
- Durée de détention ou de location : au moins 2 ans.

Le leasing social électrique
Pour lever le frein du prix d’acquisition, le gouvernement relance en septembre 2025 le leasing social électrique, une offre de location longue durée à partir de 100€ par mois, sans apport, pour les ménages les plus modestes. Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :
- Être majeur et résider en France ;
- Avoir un revenu fiscal de référence par part ≤ 15 400€ ;
- Habiter à plus de 15 km de son lieu de travail ou parcourir au moins 8 000 km/an dans le cadre de son activité professionnelle ;
- Utiliser un véhicule personnel pour se rendre au travail.
Pour vérifier votre éligibilité, rendez-vous sur la page dédiée du site du Ministère de la Transition écologique. Cette offre ne s’applique qu’aux véhicules avec un score environnemental supérieur à 60 points, d’un poids inférieur à 2 400 kg et dont le prix d’achat est inférieur ou égal à 47 000 € TTC. Si le véhicule est d’occasion, la 1ère immatriculation doit dater de moins de 3 ans et demi.
Pour bénéficier de cette offre, la durée du contrat doit être supérieure à 3 ans, avec un kilométrage minimum de 12 000 km/an.
Les aides locales
Pour compléter les aides de l’État, de nombreuses collectivités locales proposent des aides pour l’achat d’un véhicule électrique ou l’installation d’un dispositif de recharge à domicile. Pour en prendre connaissance, renseignez-vous directement auprès de l’organisme concerné.
Quel abonnement d’électricité pour recharger une voiture électrique à domicile ?
En faisant installer une borne de recharge à votre domicile, votre consommation d’électricité s’en verra complètement modifiée. Pour satisfaire vos nouveaux besoins, vous serez souvent obligé d’augmenter la puissance au compteur pour éviter de faire disjoncter votre installation dès que vous rechargez votre voiture. Vous pouvez aussi être amené à changer d’abonnement.
Quelle puissance au compteur ?
La puissance maximale d’une borne de recharge est très variable. Elle varie en règle générale de 3,7 à 22 kW selon la puissance de votre véhicule ou votre kilométrage quotidien. Votre abonnement devra prendre en compte ces nouveaux besoins pour pouvoir assurer à la fois le fonctionnement de vos appareils électriques domestiques et la recharge de votre véhicule.
Pour une borne de recharge de 3,7 kW, qui consomme l’équivalent d’un gros four électrique, un abonnement de 6 kVA peut suffire. Pour une borne de 7,4 kW, vous devrez monter à 9, voire 12 kVA au compteur. Au-delà, vous devrez passer à une alimentation en triphasé pour bénéficier de la puissance nécessaire. Votre compteur devra être remplacé par un modèle triphasé. Ce qui nécessitera une intervention d’Enedis.
Quelle option tarifaire ?
Si vous comptez recharger votre véhicule la nuit, vous avez tout intérêt à souscrire un abonnement avec une formule Heures Pleines/Heures Creuses. Vous profiterez d’un tarif du kWh plus attractif 8 heures par jour, soit le moment idéal pour recharger votre voiture. Le tarif Heures Creuses permet d’économiser environ 20% par rapport au Tarif Base.
Mettez-vous au vert pour recharger vos batteries !
En choisissant un fournisseur d’électricité verte, comme la bellenergie, vous pouvez réduire encore l’impact environnemental de vos déplacements en rechargeant la batterie de votre voiture avec une électricité d’origine renouvelable. Et chez nous, se mettre au vert, ça coûte même moins cher que chez le fournisseur historique. Rejoignez notre belle communauté et profitez chez vous d’une électricité 100% décarbonée, accessible et produite en France.
En conclusion, la voiture électrique confirme sa montée en puissance, représentant désormais 26,4% des ventes de véhicules neufs en France au premier semestre 2025.
Cette progression est portée par des modèles plus accessibles, comme la Renault 5 électrique, et par des aides renforcées à l’achat. L’expansion continue du réseau de recharge et les innovations dans les batteries contribuent également à cette dynamique.
Cependant, malgré ces avancées, les voitures thermiques restent largement plébiscitées : selon un sondage Ifop, 87% des Français privilégient encore les motorisations thermiques, principalement en raison de leur autonomie, de leur coût d’acquisition souvent plus bas et de la densité du réseau de stations-service.
Les voitures hybrides gagnent aussi du terrain, représentant une solution intermédiaire de plus en plus populaire, notamment sur le marché de l’occasion.
Les défis restent nombreux : coût et durée de vie des batteries, inégalités territoriales en matière d’infrastructures, et perception encore mitigée de l’électrique par une partie des automobilistes. La transition vers une mobilité plus durable est bien engagée, mais elle nécessite encore du temps, des investissements et une adaptation des usages.
Ainsi, si la voiture électrique incarne l’avenir, les motorisations thermiques et hybrides continueront à coexister dans le paysage automobile français pour plusieurs années. Les consommateurs, quant à eux, disposent d’un éventail de choix de plus en plus large pour répondre à leurs besoins, leurs usages et leurs contraintes.